Habiter dans une maison de retraite à l’âge de 14 ans n’est pas une situation courante. Marie-Luce Bison est élevée par son père dans une pension de famille pour seniors, dont il est le directeur. Au collège, la jeune fille est en décalage complet avec ses camarades et ne parvient pas à se faire d'amis. Mais un jour, poussée par un résident de la pension, elle s'incruste à une soirée où elle n'est pas invitée, déguisée en garçon. Et ça marche ! Tout le monde s'intéresse à elle, enfin lui, et notamment Emile sur qui elle a flashé. Marie-Luce s'invente alors un double masculin, Léo, pour vivre pleinement sa vie d'ado.
Avec humour et humanité, "La Plus belle pour aller danser" évoque le tourbillon de l’adolescence, les premières attirances et les liens familiaux et intergénérationnelles. De vastes sujets que la réalisatrice Victoria Bedos aborde avec la même sensibilité que dans "La Famille Bélier", dont elle avait signé le scénario.
Un casting qui dépote
Pour son premier film derrière la caméra, la réalisatrice peut compter sur une brochette d’acteurs et d’actrices particulièrement en forme à commencer par l’inimitable Pierre Richard et ses compagnons de pension : Firmine Richard, Guy Marchand ou Olivier Saladin. Une bande de joyeux papis dont s’occupe Philippe Katherine, le père de Marie-Luce, interprétée par une jeune actrice débutante qui crève l’écran, Brune Moulin, couronnée du prix d’interprétation au Festival de l’Alpe d’Huez. Réjouissant !