Hoshi a une passion pour le Japon depuis son jeune âge
Derrière le succès de Hoshi, il y a Mathilde Gerner. Née le 14 septembre 1996, la jeune femme grandit dans ses Yvelines de naissance, du côté de Montigny-le-Bretonneux. Dans une famille passionnée de chanson française, c’est la découverte à l’âge de six ans d’un vinyle de Jacques Brel qui lui sert de déclic créatif. Elle commence à étudier le piano et monte son premier groupe au lycée nommé TransyStory, à l’âge de quinze ans. Si le style du groupe est davantage orienté vers le rock et la musique anglophone, la jeune femme est depuis toujours passionnée par une autre culture : le Japon, un pays qu’elle n’a pas eu la chance de visiter enfant, mais qui, comme énormément de jeunes de sa génération, a accompagné son adolescence, avec notamment "Dragon Ball", "Pokemon" et autres "Death Note". Cette passion pour les animes l’amène alors à s’intéresser à l’histoire, mais aussi à la mode japonaise, en témoigne son goût prononcé pour les kimonos, les chignons traditionnels et autres chemises à motifs japonisants.
D’une idole à une étoile
Alors lorsque TransyStory se sépare à la fin de l’année 2012, Mathilde Gerner décide de se lancer en solo et de se trouver un nom de scène en hommage au Pays du Soleil Levant. Dans un premier temps, elle décide de se choisir un nom complet : Hoshi Hideko. C’est sous ce nom qu’elle compose ses premiers morceaux et donne ses premiers concerts en solo sur scène, mais aussi dans la rue. Puis rapidement, le nom de famille disparaît, laissant place simplement à Hoshi. Hoshi est un nom très important dans la culture japonaise et un prénom très répandu dans le pays. Il signifie tout simplement "étoile". Peut-être un clin d’œil à cette bonne étoile qui l’accompagne depuis les débuts de son ascension météorique ? Présente parfois dans certains de ses clips ("Femme à la mer", "Comment je vais faire"), elle donne même son nom au deuxième album de la chanteuse, "Sommeil levant". La pochette, très inspirée par les visuels colorés de l’animation japonaise, reprend même le motif du cercle déjà présent sur celle d’"Il suffit d’y croire", cercle qui évoque celui du drapeau nippon.
Un caractère et une identité à part
Ces références appuyées et constantes à cette culture qu’elle adore participent pleinement à l’authenticité de l’univers de Hoshi qui a fait son succès. Car il faut préciser que quand il s’agit de sa carrière et de ses valeurs, la jeune artiste n’est pas du genre à se laisser faire. L’une des premières fois que son nom est d’ailleurs apparu dans les colonnes des journaux en est d’ailleurs le reflet parfait. Début 2014, alors qu’elle se fait encore appeler Hoshi Hideko, l’adolescente s’était en effet fait remarquer pour avoir… tourné le dos aux sélections à l’aveugle de "The Voice", car l’émission avait voulu lui imposer une chanson qui ne lui convenait pas. Sur son profil Facebook, elle s’était à l’époque expliqué sur ce choix : "Lors du choix de la chanson pour les auditions, on a voulu me faire chanter "Le petit bal perdu" de Bourvil. Ce n'était évidemment pas mon style, je ne voulais pas me pervertir musicalement. L'aventure The Voice s'est donc arrêtée pour moi". Loin d’être un simple caprice, cette décision lui fut finalement bénéfique puisqu’elle la conduisit à s’inscrire par la suite pour un autre télé-crochet, "Rising Star", qui lancera pour de bon sa carrière.