Un engagement personnel auprès des soldats britanniques
Le passé de James Blunt au sein de l'armée britannique n'est plus un secret pour personne depuis longtemps. Le chanteur s'est longuement épanché au fil des ans sur son expérience du front, lui qui s'éleva au cours de son service militaire au grade de capitaine au sein des Life Guards, un régiment de la garde montée faisant partie des forces de sécurité de la famille royale. En 1999, il s'engage comme volontaire dans une mission de paix menée par l'ONU en ex-Yougoslavie, dévastée par le conflit des Balkans. Plongé dans l'enfer de la guerre du Kosovo, c'est là qu'il est écrit, dans la capitale Tirana, ce qui deviendra l'un des succès de son album "Back to Bedlam" : "No Bravery". C'est aussi sur place qu'il fait pour la première fois la rencontre de l'organisation humanitaire Médecins sans frontières, dont il devient l'un des bénévoles. Par la suite, il organisa de nombreuses levées de fonds pour le compte de MSF, tout en devenant l'un des visages de l'association Help for Heroes, une association qui vise à récolter de l'argent pour aider les soldats britanniques blessés au combat à prendre en charge leurs frais médicaux.
L'environnement, l'autre combat de James Blunt
Chez James Blunt, la défense de l'environnement, c'est du sérieux. C'est pour ça qu'à chacune de ses tournées, le chanteur prend un engagement : chaque billet acheté sur la billetterie officielle de ses concerts sert à financer la plantation d'un arbre. Ses concerts sont d'ailleurs régulièrement l'occasion pour l'interprète de "You're Beautiful" de partager ses convictions écologistes auprès de ses fans. En 2005-2006, sur le "Back to Bedlam Tour", il prend ainsi l'initiative de diffuser à chaque concert la bande-annonce d'"Une vérité qui dérange", le documentaire coup de poing sur le réchauffement climatique produit par l'ancien candidat à la présidentielle américaine Al Gore. Quelques années plus tard, il prit part à la première édition en 2007 du Live Earth, un concert de charité à l'initiative d'Al Gore. Dans l'enceinte de Wembley où eut déjà lieu le légendaire Live Aid de 1985, aux côtés entre autres de Madonna, Metallica, Genesis ou des Red Hot Chili Peppers, Blunt reprit sur scène son titre "Wisemen", ainsi que le "Wild World" de Cat Stevens.
Répondre à l'appel d'Haïti
Au milieu des nombreuses initiatives collectives d'artistes se réunissant pour allier leurs publics, James Blunt a toujours fait figure de bon client toujours prêt à venir rendre service. En 2010, après le tremblement de terre meurtrier ayant dévasté l'île d'Haïti en faisant plusieurs dizaines de milliers de morts, Blunt prit part au collectif Helping Haiti, formé à l'initiative du Premier ministre britannique de l'époque Gordon Brown et du juge vedette des télé-crochets Simon Cowell. Accompagné de stars comme Robbie Williams, Mariah Carey, Michael Bublé ou encore Kylie Minogue, il offre une deuxième vie à "Everybody Hurts", le succès mythique des années 90 de R.E.M. Plus de 650.000 exemplaires du single caritatif s'écouleront en à peine une semaine, en faisant à l'époque le plus gros succès de la décennie pour un lancement de single.