"We Are the World"
Michael Jackson ne fut pas simplement l'une des très nombreuses stars à prendre part au collectif USA for Africa en 1985, il en fut aussi l'un des coauteurs du célèbre "We Are the World" avec Lionel Richie. Cet hymne destiné à récolter des fonds pour lutter contre la famine en Afrique, dans la foulée du légendaire concert Band Aid, s'écoula à plus de 20 millions d'exemplaires et reste aujourd'hui la plus grande chanson humanitaire de l'histoire.
"Heal the World"
L'œuvre de Michael Jackson pour la lutte contre la famine, particulièrement chez les enfants, fut l'un des grands combats de sa vie. Il lui consacra une autre chanson sur "Dangerous" en 1991 : "Heal the World", une ballade qui donnera son nom à une fondation pour aider l'enfance en difficulté.
"Earth Song"
La cause environnementale était aussi très chère aux yeux du chanteur comme en témoigne l'un de ses plus grands succès des années 1990. Initialement prévue sur "Dangerous", "Earth Song" fut coupée de la tracklist finale avant de sortir sur l'album suivant: "HIStory", en 1995. Cette ballade aux accents aussi apocalyptiques que son clip fut un succès mondial, particulièrement en Angleterre, en Allemagne et en France, et reste plus actuelle que jamais.
"We've Had Enough"
Parmi ses nombreuses chansons engagées, outre sa lutte contre le racisme ("Black or White", "They Don't Care about Us"), le pacifisme constitue une autre facette de la discographie du Roi de la Pop. Pas forcément la plus connue, "We've Had Enough", l'un des titres inédits de l'"Ultimate Collection" parue en 2004, est peut-être celle qui pousse le plus loin les propos anti-guerre du chanteur.
"Gone to Soon"
Au début des années 1990, Michael Jackson est également devenu l'un des porte-paroles médiatiques de la lutte contre le virus du SIDA. Reprise d'une chanson de Dionne Warwick, "Gone to Soon" est ici chantée en hommage à son ami Ryan White, un jeune adolescent hémophile expulsé de son école après avoir été infecté par une poche de sang contaminé, décédé en avril 1990. Michael Jackson l'interpréta notamment lors de la cérémonie d'inauguration du président Bill Clinton en 1993, alors que la maladie était encore mal comprise et largement ignorée par la société américaine.