Mylène Farmer: ses confessions!

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Mylène Farmer a donné une rare interview confession. La chanteuse se livre sur son nouveau film, ses talents d’actrice et évoque aussi brièvement sa maman décédée il y a peu.

Mylène Farmer donne rarement des interviews et quand elle le fait c’est toujours un événement. La chanteuse a accepté de se confier à Gala dans un entretien où elle aborde plusieurs sujets mais surtout son prochain film, tourné sous la direction de Pascal Laugier, «Incident in The Ghost Land». Mylène Farmer a adoré ce projet.«J’aime les projets ambitieux, précis, qui demandent l’investissement de toute une équipe pour un résultat encore inconnu… Il y a une certaine beauté dans ce geste collectif. J’ai accepté ce film, essentiellement parce que mon rôle était très bien écrit et parce que Pascal maîtrise remarquablement ce genre. Son scénario est formidable. Me glisser dans la peau d’une mère prête à défendre ses enfants était un challenge, mais je l’ai finalement abordé de façon assez naturelle, instinctive»,confie Mylène Farmer.

Mylène Farmer sur les traces de son enfance

Le tournage du film a eu lieu au Canada, où est née Mylène Farmer. Ces retrouvailles ont donné lieu à beaucoup d’émotions puisque la chanteuse est tout simplement retournée sur les traces de son enfance.«J’ai retrouvé la maison de ma petite enfance, à Pierrefonds. J’ai pu en redécouvrir l’intérieur, le jardin… Je suis également revenue dans ma première école, tenue par des religieuses… Alors que j’empruntais la rue du Belvédère, où j’ai grandi, la neige a commencé à tomber. J’étais comme accueillie…», raconte la chanteuse.

Mylène Farmer et la perte de sa maman

Autre particularité du tournage, il a pris place peu de temps après le décès de la mère de Mylène Farmer. Très pudique, la chanteuse refuse d’évoquer cette douleur mais confie cependant qu’elle a la chance d’avoir les moyens de s’exprimer.«Chacun d'entre nous est touché par des deuils. J'ai la chance de pouvoir écrire sur ''mes'' absents… Sans les nommer… Et de pouvoir, par la magie des mots, aspirer un peu du chagrin des autres», ajoute Mylène Farmer.

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