Le cinéma, l'autre carrière de Patrick Bruel
Évidemment, il est difficile de ne pas penser à l'autre domaine dans lequel Patrick Bruel ne cesse de briller depuis ses débuts. À vrai dire, le cinéma est arrivé avant même la chanson dans la vie de la star. En 1978, soit quatre ans avant son tout premier single, il est repéré à 19 ans par le cinéaste Alexandre Arcady alors qu'il est GO dans un Club Med au Mexique. Son premier rôle, ce sera l'énorme succès populaire du "Coup de Sirocco", où il joue Paulo Narboni, le fils de Roger Hanin et Marthe Villalonga. Recalé au casting de "La Boum 2" car il ne faisait pas assez rêver les filles (ça ne s'invente pas), il connaîtra cependant de nombreux succès populaires en salles : "Profs" en 1985, "La Maison assassinée" en 1988, "Le Jaguar" en 1996 ou encore "Une vie à t'attendre" en 2004. Longtemps boudé par les cérémonies, il décroche sa première nomination au César du meilleur acteur en 2013, suite au carton du "Prénom" avec ses 3,4 millions d'entrées.
Le poker, un atout de plus dans sa manche
Le poker est aussi un des fameux hobbies du chanteur, au point que celui-ci a considérablement contribué à faire connaître la discipline en France. Son plus grand coup d'éclat a lieu en 1998, en parallèle de l'enregistrement de son album "Juste avant". Dans la Mecque des jeux de casino, Las Vegas, il remporte l'une des manches des World Series of Poker, le championnat du monde de la discipline, face aux cadors américains. Par la suite, il devient l'un des actionnaires majoritaires d'un des sites de paris sportifs les plus fréquentés de France, Winamax, proposant notamment des parties de poker en ligne. Mais c'est aussi en tant que consultant qu'il a continué à faire vivre son amour pour les cartes. En plus d'avoir enregistré plusieurs DVD de conseils à destination des joueurs débutants, il coprésente entre 2004 et 2009 sur Canal+, puis en 2012 sur RTL9, les retransmissions du World Poker Tour à la télévision.
Le football, une passion d'enfant
Né à Tlemcen près d'Oran en Algérie, le jeune Patrick Bruel grandit en banlieue parisienne, à Argenteuil. Et s'il se passionne très vite pour la comédie et la chanson, le garçon est aussi un mordu de football, au point de vouloir devenir professionnel. Dans sa jeunesse, il croise même la route d'un certain Luis Fernandez, qu'il voit régulièrement en équipes de jeunes. S'il n'ira jamais jusqu'au bout de ce rêve, il a gardé cet amour immodéré du ballon rond. Adorateur du Hollandais Johan Cruyff dont il reprend le numéro 14 aussi bien pour son pseudo de joueur de poker (P14B) que pour le nom de son fan-club officiel (14 le club), il est également un des plus célèbres fans du Paris Saint-Germain. Abonné en tribunes au Parc des Princes depuis de nombreuses années, il suit régulièrement son club de cœur, ainsi que l'Équipe de France qu'il accompagne à chaque grande compétition.
L'huile d'olive, à la table des plus grands
Grand épicurien et propriétaire de pieds de vigne dans le Vaucluse, l'interprète de "Casser la voix" s'est aussi découvert une marotte assez originale : l'huile d'olive ! En 2006, il acquiert une parcelle de terrain à L'Isle-sur-la-Sorgue où il décide de faire planter une quarantaine d'oliviers. Il fonde le domaine Leos (du nom de ses deux enfants, Léon et Oscar) et se met à produire sa propre huile, alors que le terrain passe de quarante à plus de deux mille oliviers. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que la réussite a été encore une fois au rendez-vous puisque son huile bio a convaincu à l'époque quelques grands chefs, comme Guy Savoy ou le regretté Joël Robuchon, qui l'ont adoptée dans leurs cuisines !