S'adressant en Italien aux médias locaux, elle s'est dite impressionnée par «la désolation», la «tragédie» à laquelle elle assistait, et annoncé qu'elle donnerait, en plus des 50 000 euros de ses fonds personnels, trois millions cent mille euros, au nom de la France, pour «que le désespoir ne se transforme pas en colère».
«Je me sens Française et Italienne» a-t-elle souri lorsqu'un journaliste français lui a posé la question de sa nationalité, faisant référence à la phrase de Carla qui avait déclenché la polémique après le dérapage de Silvio Berlusconi sur le bronzage de Barack Obama. («Je suis heureuse d'être devenue Française», avait-elle lancé).
Tout se passe comme si notre Première dame tentait de se rattraper aux yeux de l'opinion publique transalpine, bien échaudée par les propos douteux du frère de Silvio Berlusconi, propriétaire d'Il Giornale, même si elle soutient que les "commentaires de la presse ne l'atteignent pas".
Mais les remous de ce don de 3 millions d'euros se font en effet déjà sentir. Notamment chez nos confrères du Post : il s'agit bien de restaurer le dôme de l'Aquila, mais pas de reloger les quelque 24000 sinistrés. Bon après tout, il y en a d'autres comme George Clooney qui inaugurent des cinémas...