FR Music - Christophe Maé en a dévoilé un peu plus sur son nouvel album « Je veux du bonheur ». Si le chanteur peaufine encore en studio ses derniers titres, celui-ci s'est livré à quelques confidences sur ses nouvelles aspirations. La star a confié avoir écrit des textes plus sombres, liés aux aléas de la vie de vedette.
De nouvelles influences
Christophe Maé s'est essayé à de nouvelles sonorités pour « Je veux du bonheur ». Le chanteur a puisé son inspiration dans les musiques de la Nouvelle Orléans, qu'il a d'ailleurs visité récemment. « J’avais envie d’aller ailleurs, a-t-il expliqué au Parisien au sujet de son nouvel opus. J’étais fatigué. Je n’ai pas arrêté avec les deux premiers albums, les tournées. Il fallait que je vive des choses pour retrouver l’inspiration. D’où ce voyage à La Nouvelle-Orléans. Le premier album s’était nourri d’influences caribéennes, le second africaines… Je ne fais pas de tourisme musical, mais c’est un peu comme si j’empruntais la route du blues, dans le sud des Etats-Unis. A La Nouvelle-Orléans, les gens jouent partout, sont dans le partage, j’ai fait des improvisations avec des musiciens. Ça m’a nourri. » Le chanteur s'est également confié sur le titre de son nouvel album, qui lui a été inspiré par Serge Lama. « J’avais dit à Serge Lama qui a écrit le texte : " Je voudrais un mantra, quelque chose que tu te répètes pour aller mieux ". Et une nuit il m’a envoyé quelques phrases : " J’veux du bonheur, j’veux de la joie. Que l’on m’éclate le cœur d’alléluias ". C’est ma façon de penser. C’est une bonne bouffe avec les potes, être avec ma famille, mon fils de 5 ans, Jules, avec le sourire, les gens qui reprennent mes chansons dans les concerts. »
Des moments de doute
La notoriété n'a pas toujours été une chose facile à gérer pour le chanteur. Christophe Maé a confié avoir connu de nombreux moments de doute, peu avant l'enregistrement de ce nouvel opus. « Ce sont surtout des moments d’angoisse liés à ce métier, a-t-il évoqué au sujet des paroles de " Ma douleur, ma peine ". Le blocage devant la page blanche, comme il y a un an. C’est même presque plus un moment de lucidité : j’ai un album à faire, je vais repartir sur la route, je ne vais pas voir mes proches pendant longtemps. » Portée par une formidable popularité, la star a toutefois réussi à garder les pieds sur terre. « Bien sûr que ma vie a changé. Mais je n’ai que des bons retours des gens que je croise. Ce matin un chauffeur de taxi m’a dit : " Moi, j’écoute que du rap, mais toi, je t’aime bien parce que mes sœurs, elles adorent tes disques ". Le reste, les critiques, la haine, sur Internet, je ne le vois pas. Je ne gère pas mon Facebook. Pour moi, tu n’es pas dans la vraie vie avec ces trucs-là. Je vis tout cela naturellement et mes proches aussi. »