En juin, Christophe Maé a dévoilé son troisième album studio « Je veux du bonheur ». Très attendu par ses fans, cet opus a été écoulé à plus de 100 000 exemplaires dès la semaine de sa sortie, permettant au chanteur de détrôner Daft Punk dans les classements. Un soulagement pour Christophe qui a connu un peu de stress pendant un an et demi avant la présentation de son nouveau projet. « J’étais tendu parce que j’avais envie de faire un bel album. Au moment de l’écrire, et comme je suis de plus en plus perfectionniste, cette pression s’est accrue, a-t-il révélé à Metro. Il m’arrive de composer des titres pendant trois semaines et ce qui en ressort me plaît moyennement. C’était pareil pour les deux premiers albums. Ils ont tellement bien marché que forcément la tension est montée pour le troisième. »
Un artiste persévérant
Éternel insatisfait, Christophe Maé n’a pas hésité à retravailler ses morceaux encore et encore, quitte à y passer des nuits afin de surmonter ses blocages et ses angoisses. « Je n’étais pas content de ce que j’écrivais, j’étais partagé entre mes doutes et les incertitudes propres à ce métier où rien n’est jamais acquis. Je me suis remis en question et une nuit pendant laquelle je gambergeais une phrase m’est venue : “Je souffre en silence, mais je sais que j’aurai sa peau”. Je voulais écrire sur mon angoisse et ce mal-être qui m’empêchaient de trouver des mélodies et des histoires à raconter. Pourtant, j’avais envie de rester positif parce que je savais au fond que j’arriverais à écrire cet album. Finalement, j’en suis très content. Maintenant je n’ai qu’une envie, c’est lâcher prise et retrouver mon public. »
Bientôt au cinéma ?
Maintenant que son disque est dans les bacs et alors qu’il s’apprête à partir sur les routes pour une tournée, Christophe Maé se laisserait bien porter vers d’autres rivages, en mettant par exemple le cap sur le milieu du cinéma. « J’aimerais bien être dans le prochain Tarantino, a confié celui qui sera prochainement papa pour la deuxième fois. Qui sait ? C’est vrai que c’est très stimulant. On m’a déjà fait des propositions, mais rien de vraiment bien intéressant. Je pense tout simplement que ce n’est pas encore l’heure. Je préfère m’éclater avec ma musique. Si un jour on me propose de jouer une sorte de Jack Sparrow, pourquoi pas. C’est le genre de rôle qui pourrait me faire oublier et m’abandonner complètement. » En espérant un jour découvrir Christophe Maé sur le grand écran, c’est sur scène que l’on pourra le retrouver avec une série de 150 dates de concerts qui s’annoncent très festifs et qui débuteront le 4 octobre au Palais des Sports à Paris.
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