JImany : son combat pour faire reconnaître l’endométriose
La chanteuse a souffert pendant huit ans avant de comprendre de quel mal elle était atteinte. Comme de nombreuses femmes en France, Imany endure depuis l’âge de 15 ans les symptômes de l’endométriose. En 2014, Nathalie Clary, la présidente d’Endomind, une association qui vise à sensibiliser l’opinion publique à l’endométriose, a demandé à l’artiste d’en devenir la marraine. Une mission qu'Imany a accepté. La chanteuse est revenue sur cette maladie pour Gala, le 2 novembre 2016 : « J’ai découvert que j’étais atteinte de cette maladie à l’âge de 23 ans. J’ai été opérée mais je n’en ai jamais parlé. L’endométriose, ce sont des douleurs atroces au moment des règles, pendant les rapports sexuels, de la fatigue chronique, et c’est l’une des premières causes d’infertilité en France. L’association a été créée par Nathalie Clary, mon agent de voyages. Depuis dix ans, elle cherchait un visage pour porter son message. J’avais une certaine notoriété. Alors elle m’a solli-citée mais sans savoir que j’étais atteinte. J’ai dit non, puis oui, car le frein c’était l’existence d’un tabou. Aucune femme n’ose dire qu’elle n’ira pas travailler en raison de règles douloureuses. Je suis devenue marraine, j’ai donné des interviews et organisé deux concerts. Les choses ont déjà beaucoup avancé, notamment avec la campagne nationale “Les règles c’est normal, pas la douleur” ».
Elle écrit ses chansons
Imany, ce n’est pas seulement une voix grave, puissante et rauque. La chanteuse est aussi une auteure de talent. Elle est sa propre parolière ! C’est durant sa carrière de mannequin qu’elle commence à écrire ses premiers textes, et c’est en anglais qu’elle se sent le plus à l’aise pour composer. Comme elle l’a confié au Dauphiné Libéré le 22 juillet 2011, l’artiste connaît « des périodes d’écriture plus abondantes que d’autres ».
Imany est une maman comblée
En plus de mener une brillante carrière musicale, Imany est aussi la maman d’un petit garçon prénommé Isaïah, né en novembre 2015. La star est d’ailleurs revenue sur son rôle de mère, toujours pour Gala, le 2 novembre 2016 : « Le plus beau, c’est que sans parler, je sens que ce petit être de 11 mois m’aime de tout son cœur en se moquant que je sois chanteuse : il m’aime grosse, moche, pas maquillée et quand je ne suis pas intéressante. Mon fils m’a libérée du regard de l’autre, j’ai plus confiance en moi. Et comme ça m’a libérée en tant que femme, ma musique a été impactée. Je n’ai plus l’angoisse de me tromper sur scène, par exemple. »
C’est une artiste engagée
Imany, depuis le début de sa carrière, s’engage en faveur des opprimés. Elle n’hésite pas à mettre en avant, dans ses paroles ou ses vidéos, ceux qui se battent pour la justice sociale, à l’image de Malcolm X, Nelson Mandela ou encore l’abbé Pierre. Ainsi, dans le clip de son titre « There Were Tears » (2017), issu de l’opus « The Wrong Kind of War » (2016), tourné à Dakar au Sénégal, la chanteuse rappelle le devoir de mémoire collective avec émotion. Une prise de position que l’artiste est venue nous expliquer dans les studios de Chérie en octobre 2017.
Elle a composé la BO d’un film girly
Imany est contactée par la réalisatrice Audrey Dana en 2013 afin de réaliser la musique de son prochain film, « Sous les jupes des filles », à l’affiche en 2014. Dans ce film choral, on suit le parcours de onze femmes, jouées par Vanessa Paradis, Laetitia Casta (qui apparaissait récemment nue en Une du magazine Elle), Audrey Fleurot ou encore Alice Belaïdi. Imany propose alors « Don’t Be So Shy » (2014), qui deviendra l’un de ses plus grands succès. Le morceau est remixé deux ans après le film par les DJ Filatov et Karas, qui placeront la star en tête des charts en Allemagne, en Autriche et en France.
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