Depuis le 18 février, le Musée d’Orsay a ouvert ses portes à une nouvelle exposition, « L’Imaginaire au pouvoir », mettant en avant le travail du peintre et illustrateur Gustave Doré. Comme son nom le présage, l’artiste fait bien partie de l’arbre généalogique du chanteur Julien Doré qui est allé redécouvrir ses oeuvres en compagnie des journalistes du quotidien Le Monde. « Gustave Doré, c’était mon arrière-arrière-grand-oncle, le frère de mon arrière-arrière-grand-père. Dans l’histoire de ma famille, c’est toujours difficile de décrire un rapport direct dans le sens où sa présence était plus une hyper présence au travers de ses illustrations », explique-t-il dans une vidéo.
De nombreux points communs
Décédé en 1883, Gustave Doré n’a bien évidemment jamais connu Julien, né en 1982, et pourtant, nombreuses sont les similarités entre les deux êtres. Le jeune homme de 31 ans reconnaît chez lui la même aptitude à « être autant fermé et en même de pouvoir exprimer et faire traverser quelque chose juste par le regard » et confie avoir refait, plus jeune, ses caricatures politiques. Celui qui a étudié durant cinq ans à l’école des Beaux-Arts de Nîmes compare d’ailleurs l’écriture au dessin. « J’assemble les mots et je les compose entre eux pour créer une autre image », analyse-t-il.
Deux artistes hauts en couleurs
Réputé pour son jeu de scène toujours très énergique, Julien Doré a également appris que son aïeul était tout aussi acrobate que lui. « Il était capable d’inviter des gens chez lui et au moment de leur arrivée, il pouvait s’amuser à se balader en se suspendant aux lustres. C’est quelque chose qui m’a amusé parce que, sans le savoir, c’est quelque chose que j’aime faire sur scène », confie-t-il. Et les fans auront d’ailleurs l’occasion de le voir à l’action dès ce jeudi aux Folies Bergères de Paris pour trois représentations affichant complet. À noter qu’une nouvelle date vient d’être ajouter à l’Olympia le 16 novembre, le concert de la veille étant lui aussi sold out.
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