Mylène Farmer est connue pour ses clips renversants, et avec celui de son dernier titre, « City of Love », elle risque à nouveau de surprendre ses fans ! Souvent réalisés par Laurent Boutonnat, la chanteuse a toujours imprimé ses clips d’une aura cinématographique unique, et en faisant appel à Pascal Laugier, connu pour ses films d’horreur particulièrement marquants, elle s’assurait de marquer à nouveau la rétine des spectateurs. Elle a d’ailleurs choisi une plateforme privilégiée pour diffuser « City of Love » en exclusivité, puisque c’est sur Allociné que vous pourrez aller le découvrir. Mais attention à ne pas vous y brûler, le clip risque de choquer les âmes les plus sensibles.
Mylène Farmer : une femme d’images
Dès ses débuts, Mylène Farmer a su marquer le public autant avec ses morceaux qu’avec les clips qui les accompagnaient. Souvent crus, parfois violents, ils ont toujours été teintés d’une poésie noire, à l’image de l’inspiration de la chanteuse, qui n’a jamais caché ses influences romantiques et baroques. A côté de Laurent Boutonnat, elle n’a jamais hésité à faire appel à des grands noms de l’industrie pour mettre en image ses morceaux, que ce soit Luc Besson pour « Que Mon Coeur Lâche » ou le sulfureux New-Yorkais Abel Ferrara qui l’a mise en scène dans le clip de « California ». En faisant appel à Pascal Laugier - dont « Martyrs » est reconnu par certains comme un des plus grands films d’horreur français de l’Histoire - elle s’assurait d’accoler à ses mots et sa musique des images dignes de son inspiration.
Mylène Farmer, femme et monstre
Annoncé par un mystérieux et ténébreux teaser, « City of Love » est à la hauteur des attentes que celui-ci avait suscitées. Influencé autant par Alfred Hitchcock que par Tim Burton et Guillermo Del Toro, on retrouve aussi beaucoup de la monstruosité de Clive Barker dans le nouveau clip de Mylène Farmer. Ça n’a rien d’étonnant quand on connaît l’attrait de l’auteur de « Hellraiser » et « Cabal » pour les monstres sous toutes leurs formes ; et l’amour de la chanteuse pour les mutations, qu’elle a subies au cours de ses différents clips. Paré d’une apparence particulièrement monstrueuse dans « City of Love », le maquillage mémorable a nécessité pas moins de 6h30 de préparation à la chanteuse et à son équipe.
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