Née en Écosse, à Glasgow, Angela McCluskey développe très tôt un intérêt pour la musique. Au cours de son adolescence, elle commence déjà à écrire ses propres chansons et, déterminée à poursuivre son rêve, elle décide de s'installer à Hollywood en 1990.
Largement influencée par le monde alternatif, Angela McCluskey décide d'y faire une entrée. Avec son ami Shark, elle crée alors le groupe The Wild Colonials vers le début de l'année 90, au sein duquel elle va se découvrir une passion intarissable pour les sons.
The Wild Colonials
Amoureuse de la musique depuis toujours, Angela McCluskey rê ve de devenir chanteuse professionnelle. Chez elle, en Écosse, elle n'est pourtant pas encouragée à poursuivre ce rêve, étant donné que le monde de la musique ne constituait pas une affaire très prometteuse.
Déterminée à réaliser ses ambitions d'artiste, Angela McCluskey décide de quitter son pays natal et s'envole pour Londres. Pendant une certaine période, elle va y travailler en tant que journaliste, jusqu'à ce qu'elle décroche un poste chez EMI Records, dans le département vidéo.
Elle décide ensuite de franchir un nouveau pas tel qu'en 1990, elle débarque à Hollywood pour promouvoir sa musique. En 1992, elle fonde son premier groupe The Wild Colonials avec le guitariste, percussionniste et chanteur Shark, également son ami.
Le groupe fut également composé du violoniste et pianiste Paul Cantelon, du batteur Ian Bernard et du multi-instrumentaliste Scott Roewe.
Dévoilant des sons alternatifs originalement inspirés, The Wild Colonials parvient facilement à séduire le public et au cours de la même année 1992, le groupe signe chez Geffen Records. Deux albums studios « Fruit of life » et « This can't be life » font ensuite leur sortie, respectivement en 1994 et 1996.
Le succès est au rendez-vous pour The Wild Colonials et en tant que chanteuse et leader du collectif, Angela McCluskey franchit le seuil de l'anonymat.
D'innombrables collaborations
Parallèlement au succès de The Wild Colonials, Angela McCluskey sillonne également le monde du cinéma en prêtant sa voix à différentes bandes originales de films.
Le son de sa voix, chaleureux, intense et sensuel à la fois, conquiert également l'univers de la publicité et, au cours des années 90, la chanteuse écossaise participe à bon nombre de spots publicitaires. Désormais chanteuse professionnelle, Angela McCluskey se fait également inviter par les producteurs de séries télévisées pour chanter dans les B.O de leurs courts-métrages.
Dévoilés au grand jour, les talents de la chanteuse attirent aussi l'attention de plusieurs artistes de renom. Angela McCluskey eut ainsi l'occasion de travailler de près avec Joe Henry, Cyndi Lauper , Dr John, Matt Johnson, Duke B, Deep Forest, Bang Gang, ou encore avec Triptych.
Elle collabore également avec le groupe français Télépopmusik, notamment sur l'album « Genetic world » qui met à l'honneur le titre « Breathe ».
La sortie de l'opus, qui se fait officiellement en 2001, permet à Angela McCluskey de confirmer ses talents sur le plateau musical international, dont particulièrement en France. Désormais, elle sort du rang des amateurs.
L'envol en solo
Évoluant en même temps au sein de The Wild Colonials, Angela McCluskey décide vers la fin de l'année 2003 de déployer ses ailes pour poursuivre une carrière en solo. Elle ne quitte pas pour autant le collectif et, en 2000, elle participe encore à l'enregistrement de « Real life vol 1 », le troisième opus du groupe.
Après plusieurs années de travail dans les coulisses donc, la chanteuse et compositrice décide de dévoiler ses inspirations en solo en 2004, par l'intermédiaire d'un premier album qu'elle baptise « The things we do ».
Se penchant un peu plus vers le jazz, l'album comprend treize titres inédits, dont « It's been done », « Love is stronger than death », ou encore « Wrong side ». Des titres légèrement jazzy, métissées pop et retro qui, en débarquant dans les bacs, suscitent facilement l'intérêt du public.
« The things we do », produit par le label EMI-Manhattan Records, permet ainsi à Angela McCluskey de confirmer son statut d'artiste. Un succès qui la pousse également à monter plus de marches tel que le 23 novembre 2009, un deuxième album intitulé « You could start a fight in an emply house », fait sa sortie.
Le projet The Waterbunnies qu'elle a concocté avec Dany Keough voit également le jour au cours de la même année, avec le titre « You might need a gun » à l'honneur.