Arielle Dombasle est une artiste aux multiples facettes qui règne sur le cinéma et la musique dans l'univers du spectacle français.
Belle, talentueuse et mystérieuse, elle inspire de nombreux créateurs par son style unique qui fait d'elle l'une des artistes françaises les plus populaires.
Débuts de carrière
Arielle Laure Maxime Sonnery de Fromental voit le jour dans le Connecticut aux États-Unis en 1958. Son enfance privilégiée, elle la devra à des grands-parents notoires, un père industriel et un environnement baigné par la culture. Elle se passionne très tôt pour la danse classique, discipline que la jeune femme pratiquera durant une quinzaine d'années.
Arielle Dombasle déménage à Paris en 1976 pour suivre des études de chant, de danse et de théâtre. Elle se découvre alors une passion véritable pour la comédie. La chance de sa vie se présentera en 1978 en la personne d'Éric Rohmer qui cherche une actrice pour son film « Perceval le Gallois ».
Arielle Dombasle y effectue une apparition très remarquée. Très satisfait de son travail, Éric Rohmer la prend sous son aile et lui proposera de nouveaux rôles par la suite.
« Le beau mariage » en 1981 puis « Pauline à la plage » l'année suivante sont des expériences très enrichissantes pour la jeune actrice, qui recevra d'ailleurs le prestigieux Prix Ours d'Argent à Berlin pour son rôle dans « Pauline à la plage ».
Carrière professionnelle
Révélée au public, Arielle Dombasle se voit offrir de grands rôles par des réalisateurs de renom dont Roman Polanski ou Alain Robbe-Grillet pour qui elle interprétera un très grand rôle dans « La belle captive » en 1982.
Cette année-là, elle s'essaye à la réalisation avec « Chassé croisé » qui lui vaudra de bonnes critiques dans la presse. Elle repassera derrière la caméra en 1988 avec « Les pyramides bleues ». La jeune actrice reste pourtant fidèle à Éric Rohmer qui lui consacrera un premier rôle à succès dans « Les sept hasards » en 1993.
Cette même année, Arielle Dombasle signe avec le réalisateur Raoul Ruiz un long-métrage à succès intitulé « Fado mineur et majeur ». Rajoutant une corde à son arc, elle accepte de jouer dans des comédies plus légères comme dans « Un indien dans la ville » en 1994. Elle retrouve le réalisateur Raoul Ruiz en 1998 sur le tournage de « Le temps retrouvé ».
Son premier essai dans la comédie ayant été un énorme succès, Arielle Dombasle réitère l'expérience avec « Astérix et Obélix contre César » dans le courant de la même année. L'actrice continue un parcours sans faute au cinéma avec entre autres « Les deux papas et la maman » en 1995, « Le jour et la nuit » un an plus tard ou dans le court-métrage de Philippe Barassat intitulé « Les éléphants de la planète Mars » en 2000.
Un talent inépuisable
L'année 2000 sera très prolifique pour Arielle Dombasle qui débutera une carrière très remarquée dans la chanson. Son album « Liberta » sorti cette année est disque d'or en seulement quelques semaines.
Au cinéma, elle tourne pour Zak Fishman dans « Gamer » en fin 2000 puis dans « Deux » pour Werner Schroeter. En 2002 sortira son second opus. « Extase » enregistre également un énorme succès et se retrouve disque d'or tout comme son premier album.
La star est sollicitée par John Malkovich pour interpréter un des rôles clés de son film « Hideous man ». Suivront par la suite « Albert est méchant » en 2003 et pas moins de quatre films l'année qui suit.
2004 débute avec l'album « Amor amor » pour Arielle Dombasle. Deux autres films à l'écran mettront en veille la carrière de chanteuse de l'artiste avant qu'elle ne sorte un quatrième disque baptisé « C'est si bon ».
Le succès d'Arielle Dombasle la suit encore une fois et son rôle dans « Sagan » en 2008 ne dément en rien cette affirmation. Le cinquième opus de l'artiste accomplie qu'elle est devenue paraît sous le titre « Glamour à mort » en 2009.
Parallèlement à cette carrière musicale fructueuse, Arielle Dombasle joue dans « King shot » la même année. Les fans la voient également dans le rô le de la Duchesse de Carigliano pour le téléfilm « Contes et nouvelles du 19è siècle ».
La chanteuse sort un double album en juin 2009 intitulé « Chansons probables ». Inspirés des textes de Boris Vian , de nombreux morceaux du disque sont déjà des tubes dans l'Hexagone.