"Mon fils, ma bataille"
L'histoire de "Mon fils, ma bataille" se veut particulièrement singulière. Devenue emblème des divorces familiaux, cette chanson ne puise pourtant pas dans l'histoire personnelle de Balavoine, mais dans celle de son guitariste, Colin Swinburne. S'étant écoulée à plus de 500 000 exemplaires, elle a permis de mettre en lumière la souffrance des pères.
"Frappe avec ta tête"
"Loin des yeux de l'Occident", sixième disque de Balavoine, sert de plateforme au chanteur pour évoquer ses combats politiques. Parmi les titres forts de l'album, "Frappe avec ta tête" aborde la torture subie par les opposants politiques dans les dictatures militaires d'Amérique du Sud. La chanson est dédiée à Miguel Angel Estrella, pianiste argentin ancien prisonnier du régime de Videla.
"Pour la femme veuve qui s'éveille"
Que ce soit à travers ses chansons ou ses apparitions publiques, Daniel Balavoine s'est toujours engagé auprès des associations œuvrant contre la famine en Afrique. Composé suite à ses rencontres lors de sa première participation au Paris-Dakar, le morceau "Pour la femme veuve qui s'éveille" évoque pêle-mêle la famine africaine, les camps de travail forcé en URSS, et la politique de l'enfant unique en Chine.
"L'Aziza"
En 1985, Daniel Balavoine est au sommet de sa gloire et prépare son huitième (et dernier) album, "Sauver l'amour". À la même époque, le chanteur s'inquiète de la percée aux élections du Front national. "L'Aziza" ("la chose la plus précieuse" en arabe) sera son cri antiraciste, ainsi qu'une déclaration d'amour envers sa femme Corinne, née au Maroc.