A l'instar de Kool and the Gang, Earth Wind and Fire est l'autre groupe de funk qui aura marqué le disco dans les années 70, avant d'être rattrapé par la nouvelle génération de la musique noire américaine.
1969 n'aura pas été simplement une année érotique puisque c'est également à cette période que naît Earth Wind and Fire (un nom inspiré par le signe astral du président américain, Winston Churchill : le sagittAIRe, lié à la terre, le vent et le feu).
C'est le batteur de The Salty Peppers, Maurice White, formé au conservatoire de Chicago (il y côtoie John Coltrane et de Muddy Waters ), et son frère Verdine qui sont à l'origine du groupe, auquel se joint le chanteur de gospel, Philip Bailey . Une formation composée de huit membres au total.
Après une premier disque, sans titre, en 1973, EWAF sort "Gratitude", deux ans plus tard, et "All'n'all" en 1977.
Les deux albums sont des succès. Le public loue leur musique qui associe le funk et le jazz au symphonique. Une mixité qui prend toute sa mesure sur scène.
Le groupe, qui n'est pas avare en chorégraphies et en costumes, tous plus flamboyants les uns que les autres, joue également des effets de lumières. La formation s'offre même le luxe de jouer avec une quarantaine de musiciens lors de sa venue à Paris pour assurer la première partie de Santana .
Le déclin
Le succès perdure après la sortie de "I am" (1977) qui rassemble en particulier "In the stone" et "After the love has gone". Mais leur plus grande réussite reste "September ", un inédit extrait d'une compilation.
En 1979, leur association avec le trio féminin Emotions porte ses fruits également. "Boogie wonderland" est en tête des charts.
Les années 80, qui voient l'émergence de la musique électronique et des groupes de rap, vont marquer un relatif déclin pour EWAF, du moins après les albums "Raise" (1981) et "Powerlight" (1982). Les concerts et les compilations vont dès lors prendre le pas sur les nouveautés. Parmi les dernières en date néanmoins, "The promise" et "Gratitude".
Le 20 septembre 2005, le groupe sort son 23ème opus, "Illumination", marqué par les collaborations de Will I Am, Kelly Rowland, Big Boi de OutKast et Brian McKnightlink.
Le single “Pure Gold” est arrivé numéro 23 dans Adult Contempor Ary Charts et l’album a été nominé aux Grammy Awards pour Le Meilleur Album R&B la même année.
Maurice White a été le producteur d’un autre album que Earth Wind & Fire fait sortir en 2007, intitulé "Interpretations-Celebrating the Music Of Earth, Wind & Fire " et la série des nominations aux Grammy Awards continue avec leur version de la Chanson "That’s The Way Of The World" pour La meilleure performance Urban/Alternative.
En 2008, c’est l’année d’un nouvel succès, obtenu cette-fois ci au festival Viña del Mar, Chili, où le public les a récompensé avec la "Gaviota de Plata", qui est le prix le plus prestigieux qu’un artiste participant à ce festival peut recevoir.
Toujours en 2008, Earth Wind & Fire ont fait une tournée, "Beyond The Elements' tour".
Le 24 juin 2016, Earth Wind & Fire seront sur la scène de l'Olympia