Formé en 1984, le groupe musical néerlandais Hermes House Band connaît son heure de gloire dans les années 1990 avec la reprise de « I will survive » de Gloria Gaynor .
Poursuivant dans le même sens, le collectif enchaîne les succès au cours du troisième millénaire avec des hits comme « Country roads » et « The rhythm of the night ».
Parmi les membres les plus actifs de cette formation au line-up changeant, on peut citer Sally Flissinger, Robin Maas et Jop Wijlacker.
Naissance d'un groupe de disco
L'aventure Hermes House Band
commence en 1984 quand cinq étudiants de Rotterdam, au Pays-Bas
décident de monter une formation musicale lors d'une soirée entre
copains.
Pour vraiment démarrer et compléter le line-up, ils
font appel à deux jeunes chanteuses et un autre jeune musicien avant de
commencer les répétitions et donner leurs premiers concerts disco.
Débutant
avec les soirées étudiantes, le collectif élargit de plus en plus son
horizon au fil du temps et passe à l'enregistrement de son premier opus
en 1985. L'année d'après, les Hermes House Band entament leur
première tournée à l'étranger marquée par une série de concerts dans le
su d de la France et par leur passage inoubliable au festival de Cannes.
En
1988, la formation enregistre son premier CD qui rencontre un vif
succès auprès des étudiants néerlandais. Avec un changement dans le
line-up, elle renouvelle la même expérience en 1990 et arrive à écouler
15 000 exemplaires de son recueil.
Deux ans après, le groupe enchaîne avec l'opus « Thuis » qui met en relief l'ambiance festive qui le caractérise.
« I will survive », le triomphe
Plus tard, les Hermes House Band proposent la reprise de « I will survive » de Gloria Gaynor
qui les mène vers le chemin de la célébrité. Diffusé massivement sur
les ondes de certains pays européens, le titre arrive au sommet du
chart néerlandais et figure dans le Top 10 du classement belge.
Dépassant
largement la barrière des 100 000 exemplaires vendus, il finit par
remporter le disque de platine. En 1997, le morceau est ré-arrangé par
un DJ français et deux semaines après sa publication, il continue à
faire un carton en vendant plus de 400 000 exemplaires.
Très apprécié, il devient la chanson phare de la Coupe du monde en 1998 propulsant ainsi les Hermes House Band vers la reconnaissance internationale.
Depuis,
le collectif est très souvent sollicité par les organisateurs de
spectacles et commence à apparaître de plus en plus à la télévision. A
partir de 1999, « I will survive » avec son fameux « La la la » devient l'hymne des footballeurs européens, de la France à l'Allemagne en passant par la Suisse et l'Autriche.
De « Country roads » à « The rhythm of the night »
A l'aube du troisième millénaire, Hermes House Band renforce sa réputation avec le succès de « Country roads », une reprise de John Denver et « Can’t take my eyes off of you ».
Classé numéro 2 en Allemagne, « Country roads »
arrive à la 7ème position du chart britannique faisant du collectif
l'un des rares groupes néerlandais à cartonner dans le Top 10 au
Royaume-Uni.
Plus tard, d'autres hits comme « Que sera, sera » ou le disque de platine « Life is life » viennent confirmer le talent inouï de Hermes House Band alors considéré comme l'une des meilleures formations de reprises européennes les plus connues.
Entre 2005 et 2006, le groupe réalise un single en duo avec l'artiste anglais Tony Christie avant de faire un carton avec les titres « Show me the way to Amarillo » et « Come on Eileen ».
Plus tard, le collectif marquera son 25ème anniversaire avec un nouvel album incluant des reprises des années 1990 du genre « Please don’t go » et « The rhythm of the night ».