Adjani ©Nostalgie

Biographie Isabelle Adjani

La belle au regard azur compte plusieurs cordes à son arc. Chanteuse pour Serge Gainsbourg, qui lui a offert le « Pull marine » avec lequel elle va s’illustrer en tête des classements au milieu des années 80, Isabelle Adjani est avant tout actrice qui s'illustre notamment dans « Possession », « L'Été meurtrier », « Camille Claudel », « La Reine Margot »et " La journée de la jupe". Autant de rôles qui lui valent des César.

"Le petit bougnat"

Fille d’un père algérien et d’une mère allemande, Isabelle Yasmine Adjani, voit le jour le 27 juin 1955 à Paris. Elle grandit à Gennevillers  avec son petit frère, Eric, devenu photographe.
A 14 ans elle obtient le premier rôle d’un film « Le petit Bougnat ».

Le cinéma ne représente pour elle qu’un simple passe temps, en effet elle souhaite suivre une licence en psychologie, mais son destin est bien différent de l’idée qu’elle s’en fait.

En 1971, Nina Companeez lui propose de tourner « Faustine et le bel été », à partir de là, tout devient plus Clair pour Isabelle Adjani , elle ne pense qu’au théâtre et décide de s’inscrire au cours dramatique Florent.  

Elle s’essaye à la chanson trois ans plus tard, avec Serge Gainsbourg. Le compositeur lui écrit « Rocking chAIR ».
En 1983, c’est un album, « Pull Marine » que lui offre Serge Gainsbourg.
 Le 45T, au titre éponyme, devient numéro 1. Le vidéo-clip est, lui, réalisé par Luc Besson, que la star retrouvera sur le tournage de « Subway » deux ans plus tard.
Des morceaux comme : « Je t’aime idiot », « Le mal intérieur »  ou encore « Le bonheur c’est malheureux » figurent également sur son opus, « Pull marine ».


L'expérience Gainsbourg

Sa collaboration avec Serge Gainsbourg, qui a révélé les voix des plus grandes actrices telles que : Brigitte Bardot, Jane Birkin évidemment ou encore Catherine Deneuve, ne s’arrête pas là. Isabelle Adjani sort un single, « La Princesse au petit pois », qui n’est pas un très grand succès.

 La même année  elle joue dans le feuilleton télévisé : « Le secret des flamands », elle interprète alors, une jeune Florentine de la Renaissance.

 Elle se fait remarquer par Robert Hossein qui l'enGage pour jouer dans la pièce de théâtre
 « La maison de Bernarda  Alba » de Federico Garcia Lorca.
La pièce est un triomphe, et contournant les règles,  la comédienne parvient à intégrer La Comédie Française, même si elle n’est pas passée par le  Conservatoire National d'Art Dramatique.

Elle y interprète le rôle d'Agnès dans « L'Ecole des femmes » et de Marianne dans « L'avare » de Molière, puis  celui de Soeur Marie-Françoise dans « Port Royal » de Montherlant, et enfin « Ondine » dans la pièce du même nom de Jean Giraudoux.
 
Elle décide de ne pas accepter  l’exceptionnel contrat de vingt ans, qui  lui est alors proposé en 1974, et se redirige vers le cinéma pour tourner  dans « La Gifle » avec Claude Pinoteau.

Dans « Possession » d’Andrzej Zulawski, elle interprète un rôle sulfureux, halluciné qui fera d'elle le type même de l'héroïne romantique, lunatique et Passionnée. Elle reçoit pour sa grande  interprétation un premier César en 1982.


D'un César à l'autre

Elle obtiendra encore trois fois le César de la meilleure actrice, un dans  « L'Été meurtrier » en 1984, un dans « Camille Claudel » de Bruno Nuytten en 1989 et enfin un dans  « La Reine Margot » de Patrice Chéreau en 1995.
Les échecs, certes relatifs, de "Diabolique" de Jeremiah Chechik en 1996, "Repentie" de Laeticia Masson en 2002 ou encore de "Bon voyage" de Jean Paul Rappeneau en 2003  l'éloignent du devant de la scène.


Le retour de la Reine... Isabelle

Pour autant, Isabelle Adjani revient avec maestria dans "La journée de la jupe" de Jean Paul Lilienfeld". Son rôle, de professeur qui ne parvient pas a faire face à ses élèves, lui vaut un cinquième César.
Isabelle Adjani est également de l'affiche de "Mammuth" de Benoît Delépine et de Gustave Kervern en 2010.
Elle joue aussi dans "Papier glacé" de Laurent Tuel, attendu en 2011.



 

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