Biographie Madness

Un son vitaminé, des mélodies qui bougent, tous ces ingrédients caractérisent  la musique de Madness , ce célèbre groupe de la fin des années 70.

Avec des titres comme « One step, beyond » ou encore  « Don't quote me on that », Madness démontre tout l’étendue du ska.  

Le groupe effectue son come-back en 2009 avec « The liberty of Norton Folgate ».

Les origines de Madness

L’histoire de Madness démarre en 1976, lorsque Mike Barson (clavier), Cathal Smith (chanteur et trompettiste), Lee Thompson (saxophoniste), Chris Foreman (guitariste) décident de fonder un groupe de ska, un style originaire de Jamaïque.

Dans un premier temps la formation se prénomme, The Invaders, mais dès l’arrivée de  Graham Mc Pherson (chanteur), Daniel Woodgate (batteur) et Mark Bedford (bassiste) le groupe devientMadness , en hommage à un morceau du chanteur jamaïquain,Prince Buster.


Le succès arrive

En 1979, Madness commence à se faire un nom, c’est ainsi que le premier single voit le jour, « The Prince ». Le groupe s’illustre une nouvelle fois en 1979  avec le titre « One step, beyond ».

Le style décalé et déchaîné du morceau remporte un énorme succès, ce qui pousse la formation à intégrer ce hit dans leur premier album  qui s’intitule également « One step, beyond ».


L’ombre de la renommée

La notoriété de Madness conduit la jeunesse fasciste à s’approprier ce single comme hymne.
Cette mauvaise publicité ternie quelque peu l’image de la formation.

Le talent de Madness permet de revenir à l’essentiel, la musique, notamment grâce au titre  « Don'
t quote me on that
» extrait du mini-album « Work, rest and play », qui sort en 1980.

Engagé politiquement, la formation rejoint Greenpeace ou encore le parti Travailliste anglais.
Tous ces évènements n’empêchent pas Madness d’enchaîner les succès, dont le nouvel opus, « Absolutely » (1980), devient disque de platine, ou encore  « Seven »(1981) qui remporte une belle réussite.


Le départ de Mike Parson

Un an plus tard, le groupe s’offre déjà un best-of  « Complete Madness »  ainsi qu’un nouveau disque, « The rise and fall » qui contient le hit « Our house ».

Tout se passe pour le mieux, pourtant fin 1983, Mike Parson, le grand  compositeur de Madness , désapprouve la musique, qui tend vers la pop, et quitte le groupe.

La formation continue donc son chemin sans Mike Parson… Rien n’est plus comme avant.
Les disques n’attirent plus le public comme autrefois.
Après moultes tentatives, le groupe finit par se séparer.


Une compilation qui ravive la flamme

En 1992, les compilations « Divine Madness » et « Madstock ! » qui sortent, redonnent àMadness l’envie de monter sur scène. C’est chose faite lors de concerts en 1992, 1994 1996 et 1998.

1999, marque le retour du groupe au complet. Madness sort l’opus « Wonderful », qui est dans la lignée des anciens albums de la formation.
Les extraits sont notamment « Lovestruck », «Johnny the Horse» ou encore « Drip Fed Fred ».

En 2009, le disque « The liberty of Norton Folgate » signe le grand retour de Madness .

Cette même année Madness se produit au festival de Rock en Seine, le 28 août à Saint Cloud.

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