Comme beaucoup d’artistes, c’est par la musique et la chanson que Marina Kaye raconte ses histoires, ses doutes, ses angoisses. D’un naturel très discret, la chanteuse qui fait un carton avec son premier album « Fearless » a toutefois accepté d’en dire un peu plus sur sa vie, et son passé dans un entretien avec Paris Match. On y découvre notamment une enfance plutôt solitaire. « Les voisins avaient deux énormes terre-neuve. J'ai grandi avec eux. Je me prenais pour un animal, je mangeais dans leur gamelle. Ça peut sembler dégueu, mais j'étais un peu une enfant sauvage. Je sautais de branche en branche, je vivais au grand air », raconte-t-elle.
Jamais sans ses sœurs et sa mère
Solitaire, Marina Kaye était pourtant une enfant inséparable de ses sœurs sont elle dit que « leur regard m'était indispensable pour grandir », ainsi que de sa mère. « J'avais tellement besoin de sa présence que je restais sans cesse accrochée à elle. Si elle s'éloignait, j'en perdais la parole », ajoute-t-elle en passant rapidement sur le sujet de son père qui lui a notamment appris le karaté.
Un K pour Marina
Si le style de Marina Kaye se veut plein de ballades, c’est pourtant en écoutant Eminem que la jeune artiste a vécu son premier émoi musical, touchée par la façon dont « il crachait ses textes ». Après son expérience avec La France a un incroyable talent, qu’elle remporte, la jeune femme décide de changer de nom pour oublier le cauchemar qu’a été la suite de l’émission. « J’ai fait le ménage autour de moi », précise-t-elle. La lettre ‘’K’’ s’est imposée d’elle-même. « Ma soeur aînée s'appelle Khédidja. Ma tante, que j'adorais, s'appelait Karine. Sa mort a été une vraie souffrance pour moi », confie Marina Kaye.
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