Un parcours qui démontre une prédilection pour la chanson et le contact avec le public
Meja est née le 12 février 1969, à Nynäshamn. Issue d’une famille d’artistes, elle se passionne très tôt pour la musique. Dès l’âge de 7 ans, elle s’essaye à la comédie au Ystads Teater. Au cours des années 1980, elle déménage à Majorque, en Espagne, pour y suivre ses études. Lors de son séjour, elle rencontre Stephen Frankevich, le célèbre jazzman et trompettiste. À l’occasion de ses cours de chant, elle côtoie Deborah Carter. Puis elle retourne dans son pays natal au début des années 1990 et se lance dans une carrière musicale à Stockholm. En complément de ses talents de chanteuse, l’artiste se distingue également au piano et à la guitare.
Un début de carrière fulgurant en tant que chanteuse pop
Après avoir occupé le poste de "chanteuse remplaçante" pour le groupe Rob'n'Raz en 1991, Meja déménage à Los Angeles l’année suivante afin de terminer ses études. Elle décroche son diplôme au Musicians Institute et rejoint à nouveau la Suède. Elle travaille alors sur plusieurs chansons pour le groupe Legacy of Sound et collabore avec Anders Bagge pour le single "Happy". S’ensuivent d’autres titres, comme "I Can't Let You Go" et "Feels So Good", qui amorcent la sortie de "Holy Groove", un album sorti en 1993. Toujours pour Legacy of Sound, elle enchaîne l’année suivante avec un second album intitulé "Tour de force".
Une carrière solo qui rencontre le succès sur la scène internationale
En 1995, Lasse Karlsson la sollicite pour participer à la démo "The Juvenile". Une chanson interprétée par le groupe Ace of Base qui concourt pour devenir le thème principal de GoldenEye, le 17e film de la saga James Bond. À titre informatif, ce morceau est par la suite repris dans leur album "Da Capo". Sobrement intitulé "Meja", le premier album solo de l’artiste suédoise paraît en 1996. Elle se distingue très vite dans les courants folk et pop, ainsi que sa variante indie pop. Elle entame ensuite une tournée au Japon qui fait l’objet d’un album live : "Live in Japan – The Flower Girl Jam".
Une notoriété qui se confirme sur la scène internationale
La fin des années 1990 confirme le succès de Meja, notamment avec l’album "Seven Sisters" qui lui vaut un Japan Gold Disc Award dans la catégorie Album pop de l’année. L’une de ses plus célèbres collaborations a lieu à Miami en 1999. Elle enregistre le titre "Private Emotion" avec Ricky Martin et participe au tournage du clip musical. En parallèle, elle prépare la sortie d’un troisième album solo en 2000, "Realitales", avec les singles "Spirits" et "Hippies in the 60's". À noter que la direction artistique est supervisée par le réalisateur Jonas Åkerlund.
Des projets musicaux qui se multiplient pour la chanteuse suédoise
En 2002, Meja sort "My Best", sa première compilation qui contient l’un de ses titres phares : "All 'Bout the Money". Cet opus amorce le développement de "Mellow", deux ans plus tard. Si l’artiste officie toujours dans un registre pop avec des influences folks, elle propose davantage de textes chantés en espagnol et en portugais, comme "Dindi" ou "Água de Beber". Après la sortie de "Nu Essential", un nouveau best of, la gestation de son prochain disque nécessite près de quatre années de travail. "Urban Gypsy" paraît en 2009 et s’accompagne de deux singles : "At the Rainbows End" et "Regrets (I Have None)".
Un engagement humanitaire à travers la chanson
Meja signe en 2010 "AniMeja", un album qui fait hommage aux plus belles compositions des films d’animation du Studio Ghibli. Dès 2013, le single "Blame It On the Shadows" annonce la sortie prochaine de son sixième album solo. Il faut néanmoins patienter deux années supplémentaires pour que "Stroboscope Sky" voie le jour. La chanson "Yellow Ribbon" sort aussi sous forme de single, en partenariat avec Amnesty International.
Le projet a pour but de sensibiliser le public sur la situation géopolitique de l’Angola et d’interpeller sur l’affaire des "Trois d’Angola". Cette dernière concerne les conditions d’emprisonnement de trois détenus américains. En 2019, Meja s’illustre avec "Todays and Tomorrows", une chanson qui intègre l’album "Kozmic Surfer". L’année suivante, elle sort la chanson "Strange Kinda Love", ainsi qu’un album EP, "Peace Conspiracy".