Né le 18 septembre 1944 en Californie, à La Jolla, Michael Franks est un chanteur et auteur-compositeur américain, évoluant dans le style smooth jazz. Michael Franks achète sa première guitare à l'âge de 14 ans et depuis, il ne peut plus se passer de la musique.
Également
séduit par la poésie, il s'aventurera au coeur du monde des rimes et
des mélodies et, en 1973, sort un premier album éponyme. Une première
empreinte posée dans l'univers du jazz.
Loin des projecteurs
Grandissant dans le su d de la Californie, au sein d'une famil le de mélomanes, Michael Franks se découvre très tôt une véritable passion pour la musique.
Largement influencé par les oeuvres de grands artistes, si l'on ne cite que Peggy Lee , Johnny Mercer ou encore Nat King Cole,
une carrière d'artiste le tente et à l'âge de 14 ans, il s'offre une
guitare Marco Polo, avec des cours privés inclus. Années après années,
l'amateur va devenir un véritable guitariste.
Il commence par interpréter des chansons folk-rock au lycée et, ayant découvert le monde de la poésie de Theodore Roethke à l'Université, il commence également à se pencher vers les proses. De plus en plus intéressé, Michael Franks décide d'approfondir ses talents et intègre l'Université de l'Oregan pour étudier la musique.
Il s'inscrit également à UCLA pour étudier l'anglais et obtient un diplôme en littérature en 1966. Michael Franks
commence également à écrire ses propres titres. Après avoir occupé le
poste d'assistant d'enseignement à l'Université de Montréal ainsi que
celui de professeur à l'UCLA, il collabore avec divers artistes dans le
but de dévoiler ses inspirations musicales.
Il travaille entre autres avec Brownie McGhee et Sonny Terry sur l'album « Sonny & Brownie » en 1973 et compose également différentes musiques de films.
« Michael Franks », l'album
Séduit par le jazz, mais également par le soft rock, Michael Franks
décide de graver ses inspirations sur un premier album éponyme. Arrivé
dans les bacs en 1973, ce premier opus se démarque modestement par le
titre « Can't seem to shake this rock 'n roll » et permet à l'artiste de s'identifier sur le plateau musical.
Repéré par le groupe Warner Brothers Music, Michael Franks
signe un contrat d'enregistrement chez Warner Bros . Records et, en
1976, après avoir longuement concocté dans les coulisses, fait paraître
un deuxième album baptisé « The art of tea ».
Mettant à l'honneur le titre « Popsicle toes », l'opus se démarque facilement dans l'univers smooth jazz. L'artiste enchaîne alors avec un troisième album « Sleeping gypsy » en 1977, où l'on retrouve la chanson « The lady wants to know ».
Un titre qui, enregistré au Brésil, va d'ailleurs marquer un tournant important dans la carrière musica le de Michael Franks. Ce dernier, rencontrant le percussionniste Ray Armando au cours de cette période, fait en effet la découverte de le cabasa.
Avec ce nouvel instrument, Michael Franks
va jouer diverses chansons sur scène, dévoilant des inspirations smooth
jazz métissé de rythmes à la brésilienne. Fabuleusement franchie, cette
expérience va pousser l'artiste à aller au-delà d'un jazz fusion hors
pair. Un paradis à exploiter pour les mélomanes.
Une passion intarissable
Toutes ses découvertes, Michael Franks
les traduit en musique. Ce qui explique sans doute les 21 albums qu'il
dévoile en 30 ans de carrière, avec d'innombrables titres à la clé.
En 1978, il sort entre autres l'opus « Burchfield nines », où l'on peut deviner des influences de l'Est à travers le titre « When the cookie jar is empty ». Il enchaîne avec l'album « Tiger in the rain » en 1979 puis, vers le dé but de s années 80, sort à nouveau plusieurs albums. Parmi eux, on peut citer « One bad habit » en 1980 ou encore « Objects o f de sire », en 1982.
Ces
derniers opus dévoilent des titres smooth jazz largement mélodiques,
accompagnés de textes à la fois révélateurs et mystérieux qui ne
peuvent que séduire le public. L'album « Passionfruit », qui débarque dans les bacs en 1983, parvient également à faire du bruit sur les ondes du jazz et, à travers le titre « When Sly calls (Don't touch that phone) », permet à Michael Franks de confirmer son statut d'artiste international.
En 1985, le jazzman parvient également à se démarquer avec l'album « Skin dive », où l'on retrouve le titre « Your secret's safe with me ».
Le titre « Island life », dévoilé en 1987 dans l'album « The camera never lies », se fait également remarquer sur le plateau musical. Tout comme le de rnier album de l'artiste « Rendez-vous in Rio », qui fait sa sortie en 2006 chez Koch Records.