Des débuts au sein de The Kelly Family
Michael Patrick Kelly est né à Dublin, en Irlande. À l'âge de seulement 6 ans, il commence à chanter, encouragé par sa famille. En effet, ses parents Barbara Ann et Daniel Jerome font partie du groupe de musique The Kelly Family. Il s'agit d'un ensemble composé uniquement de membres de la même famille en Europe et en Amérique du Nord. The Kelly Family réunit plusieurs générations et affiche un style tsigane très reconnaissable. Leurs chansons rock, pop et folk ont un succès retentissant dans de nombreux pays. Ils ont d'ailleurs vendu plus de 20 millions d'albums depuis le début des années 80. La petite sœur de Michael Patrick, nommée Maite Kelly, se lancera par la suite en solo dans la chanson. Elle deviendra une artiste accomplie : chant, écriture, comédie, animation...
Une adolescence marquée par la perte
Les premières chansons du groupe auxquelles participe Michael Patrick Kelly s'appellent "Une famille c'est une chanson" et "What a Wonderful World". Âgé de 7 ans, le petit garçon écrit ses premiers textes : "Brenda My Love" et "An Angel". Malheureusement, l'adolescence de Michael Patrick Kelly sera difficile. Il perd tragiquement sa mère à l'âge de 14 ans. Dix ans plus tard, le jeune homme réagit très mal à la rupture avec sa petite amie de l'époque et fait une tentative de suicide. Il en réchappe et décide de donner un sens à sa vie en se tournant vers la religion.
Inspiré par la religion chrétienne
Michael Patrick Kelly effectue un pèlerinage au sanctuaire de Lourdes, dans les Hautes-Pyrénées. Il en revient transformé et entreprend de se consacrer au chant religieux. Le jeune homme acquiert une certaine notoriété dans ce milieu, surtout lorsqu'il sort son premier album nommé "In Exile". Petit clin d'œil : l'opus sort le 17 mars 2003, jour de la Saint-Patrick. Michael Patrick Kelly est très engagé dans la religion et décide de quitter définitivement le groupe The Kelly Family. Il rejoint la communauté Saint-Jean et fait ses vœux monastiques. Michael Patrick Kelly est aussi un artiste engagé : il fonde une association caritative qui soutient des projets solidaires dans le monde entier et se bat pour arrêter la guerre en Irak.
Retour à la musique pop-folk
En 2010, Michael Patrick Kelly quitte la communauté Saint-Jean en raison de problèmes de santé et arrête quelque temps les chants chrétiens. Le jeune homme ne compte toutefois pas abandonner la musique et continue à écrire, composer et interpréter des chansons de son cru. Le projet "Court of the Gentiles", dédié aux croyants aussi bien qu'aux non-croyants, voit le jour en 2011 avec la chanson "Unknow You". Toujours aussi engagé, Michael Patrick Kelly se lance dans la tournée "Agape", où une partie du prix de ses billets de concert est reversée pour lutter contre la famine en Éthiopie. Le chanteur se rend d'ailleurs plusieurs fois en Afrique dans un but humanitaire.
Une belle série d'albums
Parmi ses multiples talents, l'artiste possède aussi celui de la peinture. En 2012, il ouvre une boutique en ligne pour ses œuvres et est pour la toute première fois la vedette d'une exposition. Michael Patrick Kelly sort l'album "In Live" en 2013, qui est très bien reçu par son public. Un DVD en sera tiré avec des enregistrements de ses concerts. C'est aussi cette année-là qu'il épouse la journaliste belge Joelle Verreet au sein de l'abbaye irlandaise de Ballintubber. L'album "Human" sort en 2015, porté par les singles "Shake Away" et "Beautiful Soul". Il est suivi de l'opus "Ruah" en 2016, puis de "ID" en 2017.
En 2020, Michael Patrick Kelly est de retour avec le single "Beautiful Madness".
La promotion du nouvel album
Quatre ans après l’album "iD", Michael Patrick Kelly effectue en 2021 son grand retour avec un nouvel opus, "B-O-A-T-S". Pour promouvoir cet album, le chanteur irlandais dévoile successivement trois premiers singles. Après "Beautiful Madness" en 2020 puis "Throwback", Michael Patrick Kelly met en lumière le titre "Blurry Eyes" pour la fin de l’année 2021. Une ballade mélancolique qui laisse toute la place à la puissance de la voix de son interprète, et à l’émotion.