Miossec ©cherie FM

Biographie Miossec

Les débuts dans la musique de Miossec commencent dans les années 80, à l'époque où il était membre fondateur du groupe brestois Printemps Noir.

C'est toutefois dans la seconde moitié de la décennie suivante que le chanteur français fait ses vrais débuts sur la scène musicale après avoir travaillé dans la presse et l'audiovisuel.

Le premier album de Miossec sort en effet, en 1995 et annonce déjà les couleurs d'une carrière fort prometteuse.

Jusqu'en 2009, il produira sept albums dont une compilation, « Brest of (Tous ça pour ça) ».

Les prémisses d'une carrière musicale

Brest, 24 décembre 1964, Christophe Miossec voit le jour. Ayant un frère de six ans plus grand que lui, son père est pompier tandis que sa mère a travaillé auprès de la marine nationale.

Dès sa plus tendre enfance, Christophe Miossec se pique de curiosité pour la musique par l'intermédiaire de son grand frère. Attiré par le rock, le jeune garçon de treize ans se passionne alors pour Jimi Hendrix et le fameux groupe anglais The Rolling Stones.

A quatorze ans, Miossec décide de monter son propre groupe qu'il appelle Printemps Noir et entame une transformation physique en se maquillant et se rasant. Entre les répétitions à la maison familiale et les concerts dans les bars et les salles de spectacles de sa région natale, Miossec poursuit ses études.

Composant pratiquement la majorité de leurs chansons, un des morceaux de Printemps Noir attire l'attention d'une autre formation musicale Goût de Luxe, qui en fera un succès dans toute la France. Il s'agit du titre « Les yeux de Laura ».

Malgré ce relatif ascendance dans le milieu musical, Christophe Miossec prend le parti de s'adonner aux études et laisse tomber la musique.

Le bac en poche et privilégiant les matières littéraires depuis le lycée, il entre ainsi à l'université de Brest pour y étudier l'Histoire.


« Boire », premier album

A la faculté, Christophe Miossec ne peut pas s'empêcher de s'ennuyer et se met à la rédaction des papiers pour le journal de la région Ouest France. Par la suite, il intègre la rédaction de Rennes où il se voit confier les articles de critique musicale de rock.

N'y trouvant pas sa vocation, Miossec quitte son travail quatre mois plus tard et part pour Paris. Dans la capitale, il enchaînera les différents emplois tels que peintre en bâtiment ou encore correcteur pour un grand éditeur parisien. Il entre par la suite chez TF1 en tant que concept-rédacteur et y restera pendant plus de deux ans.

Ne trouvant toujours pas sa place dans ce milieu professionnel, l'envie d'un retour à la musique commence à le travailler. Quittant à nouveau son travail, Christophe Miossec part vivre en Bretagne, se dote du matériel nécessaire et se met à la production des maquettes.

L'année 1993 marque un tournant dans la vie de Miossec puisqu'il fait la rencontre de son futur collaborateur et musicien, Guillaume Jouan. Tous les deux planchent sur la conception d'un éventuel album.

Signant ses propres textes, le premier album « Boire » voit le jour en 1995 qui trouve rapidement le succès avec un premier extrait de l'album titré « Non, non je ne suis plus saoul ».

Au début de l'année suivante, Miossec se retrouve en concert à Paris, à La Cigale avec entre autres pour invités Syvain Vanot et Jean-François Coen.

Encouragé par le succès de ce premier grand pas en solo dans la musique rock et avec le soutien de Les Inrockuptibles, Miossec s'entoure d'une dizaine de musiciens dont Yves-André Lefeuvre comme batteur et Olivier Mellano comme guitariste et violoniste.


Retour aux sources

Deux ans après la réalisation de son premier album, Miossec propose son second opus avec « Baiser ». Si les paroles un peu désabusées et les mélodies épurées de « Boire » ont particulièrement séduit les fans, « Baiser » déçoit quelque peu le public par la nouvelle orientation légèrement provocatrice, en parlant des relations amoureuses, que prend l'album.

Quoiqu'il en soit, l'album suivant du chanteur brestois lui apportera la consécration. Sorti en 1998, « A prendre » est sans conteste l'album le plus abouti de Miossec.

Avec un vocal plus affirmé, des mélodies variées et des textes simples relatant le quotidien, l'album s'écoule à 120 000 exemplaires et génère un succès qui permet surtout à Miossec d'ouvrir d'autres portes. Il travaillera ainsi comme parolier pour d'autres artistes tels que Johnny Hallyday ou Axel Bauer.

Pour lui-même, Miossec écrira et composera d'autres albums dont « Brûle » sorti en 2001. Après « 1964 » de 2004, « Etreinte » est dans les bacs en 2006 dont le premier extrait « La facture d'électricité » ne cesse d'être diffusé sur les ondes radiophoniques françaises à sa sortie.

En 2009, Miossec fait paraître son album intitulé « Finistériens » sur lequel il a collaboré avec son ami et confrère Yann Tiersen.

Fidèle à ses inspirations de ses débuts, Miossec y parle des aléas de la vie, des relations humaines et des blessures d'amour comme dans « Seul ce que j'ai perdu », de l'univers de sa région natale, mais également de l'emploi comme dans le titre « CDD ».

Actualités

Albums