Une initiation précoce à la musique
Dans le monde de la musique, il y a ceux qui découvrent leur talent vocal sur le tard, après avoir enchaîné les petits boulots ou les formations pour exercer un tout autre métier. Et puis il y a ceux qui sont initiés à la musique dès leur plus jeune âge, pour certains alors même qu’ils portent encore des couches-culottes. Avec un violon dans les mains dès l’âge de 3 ans, Noé Preszow (que l’on prononce Prèchof) appartient à la seconde catégorie. Originaire de Bruxelles, le compatriote du disparu Jacques Brel baigne dans la musique depuis qu’il est tout petit. Après le violon, Noé Preszow découvre le maniement de la guitare en même temps qu’il développe son talent d’écriture. Tout juste entré dans l’adolescence, le jeune artiste belge signe déjà ses premières chansons.
La signature sur le label "Tôt ou tard"
Invité à participer à la première partie de Vincent Delerme, Noé Preszow gravit petit à petit les marches de la notoriété. Signant parfois ses chansons et ses reprises sous un autre nom que le sien, le Belge séduit rapidement les professionnels de l’industrie musicale et décroche un contrat chez le label "Tôt ou tard" (le même label que le Français Vianney auteur du titre "Beau-Papa"). Dans la foulée, Noé Preszow enregistre ses premiers singles et prépare la sortie d’un premier EP.
Le premier EP avant le premier album
Dans un parcours classique d’ascension vers les sommets, Noé Preszow franchit une première étape avec l’enregistrement d’un premier EP intitulé "Ça ne saurait tarder". Composé de quatre titres, cet EP commercialisé en septembre 2020 connaît un vif succès en France et en Belgique, et dans une partie des pays francophones. Porté par les chansons "À nous", "Que tout s’danse" (Coup de cœur du club Chérie), "Les armes que j’ai" et "Je te parle encore", l’EP permet de découvrir tout l’univers de son auteur et les sujets qui lui tiennent à cœur.
Des textes forts et engagés
L’entraide, la solidarité, l’espoir, Noé Preszow aborde dans ses chansons des thèmes porteurs de messages pour les générations à venir. Jusqu’à présent habitué à composer des chansons plus légères et détachées de la réalité, le Bruxellois a pris le parti de se rapprocher du réel pour s’ancrer dans le monde qui l’entoure et utiliser la poésie contemporaine pour traduire ses ambitions et ses envies pour le monde de demain. Dans son titre "À nous", Noé Preszow évoque par exemple le sentiment de solitude et le besoin de solidarité qui l’anime. Un texte qui prend tout son sens au cœur de l’année 2020 avec le confinement instauré un peu partout en Europe et dans le monde, et qui met un coup de projecteur à la fois sur la société individualiste et sur les élans de solidarité qu’ont fait naître ces conditions de vie particulières.
L’annonce d’un premier album
Conforté dans son choix de carrière par l’accueil positif de son premier EP, Noé Preszow œuvre ensuite à la préparation de son premier album. Dans son processus de création, le jeune artiste confesse faire une sélection ardue de ses textes. Toutes les chansons écrites par Noé Preszow sont le fruit de plusieurs mois voire années de travail. À l’aube de composer son premier album, le Belge s’astreint alors à une sélection. Souvent, ce sont les chansons qui lui sont venues le plus naturellement et qui lui semblent évidentes qui passent le cut. En studio ou dans sa cave, Noé Preszow peaufine ensuite les détails de son premier album attendu pour février 2012.
De nombreuses sources d’inspiration
Dans l’admiration que voue Noé Preszow à la langue de Molière, on retrouve quelques-unes des sources d’inspiration de l’interprète bruxellois comme Jacques Brel (décidément à l’origine de plusieurs carrières musicales) ou Georges Brassens. Tout au long de son parcours toutefois, Noé Preszow a su multiplier les influences pour créer son propre univers musical. Enfant, son frère lui fait notamment découvrir quelques autres artistes capables de jouer avec les mots comme les rappeurs Eminem, Kery James ou encore Abd al Malik. D’autres interprètes sont découverts plus secrètement, en dehors du contexte familial, comme Johnny Hallyday, Indochine ou encore Daniel Balavoine. De cette initiation éclectique à la musique, Noé Preszow a su en faire une recette très savoureuse pour livrer ses propres créations artistiques. Celui qui nourrit l’envie de s’exprimer encore et encore semble avoir trouvé dans la musique et dans la richesse de ses textes un bon moyen pour le faire. Ses fans ne devraient en tout cas pas l’inciter à aller contre son caractère bavard.