Starsailor est un groupe de rock alternatif britannique, fondé en 2000 à Chorley, dans le nord-ouest de l'Angleterre.
Son histoire tourne principalement autour de deux amateurs de musique, le batteur Ben Byrne et le bassiste James Stelfox qui, jouant ensemble dans les années 90, décident de concrétiser leur projet de groupe.
Ils se font alors rejoindre par le chanteur et auteur-compositeur James Walsh, puis par le claviériste Barry Westhead, pour donner naissance à Starsailor, le collectif.
Les premiers pas
Bien que les membres du groupe ne sont
pas réellement originaires de Wigan, le de stin a voulu qu'ils se
retrouvent au bon endroit, au bon moment. Tout commence lorsque le
bassiste James Stelfox et le batteur Ben Byrne se rencontrent dans une école à Warrington.
Amoureux
du même genre de musique, ils fondent alors leur premier groupe dans
les années 90 et, lorsque leur chanteur tombe malade, ils se font
rejoindre par le chanteur James Walsh. Initialement nommé Waterface, le groupe qui en résulte s'oriente vers une pop rock à l'anglaise.
Il se fait ensuite rejoindre par le claviériste Barry Westhead en 2000 afin d'enrichir le son et, dans la même foulée, il décide d'emprunter le nom de « Starsailor », en référence à l'album épony me de Tim Buckley.
Dans un premier temps, Starsailor
se contente d'arpenter différentes scènes locales, dont notamment
celles de différents festivals britanniques. C'est lors de l'une de ces
prestations live, sur la scène du Festival de Glastonbury, qu'il se
fait remarquer pour la première fois, à travers l'originalité de ses
sons pop rock alternatifs.
Il en résulte automatiquement un premier contrat d'enregistrement. Le premier single du collectif, intitulé « Fever
», sera dévoilé une année plus tard chez le label EMI. Une première
sortie qui sera loin de passer inaperçue, permettant déjà à Starsailor de s'identifier sur le plateau musical britannique.
Le succès à grand pas
Peu de temps après « Fever », dans la même année 2001, Starsailor sort un premier album intitulé « Love is here ». L'opus, débarquant dans les bacs sous l'étiquette de EMI Records, dévoile 11 titres inédits, dont « Tie up my hands », « Talk her down », ou encore « Way to fall ». Des chansons qui suscitent facilement l'intérêt public, permettant à l'album de se hisser au sommet des charts britanniques.
Le succès de l'opus offre également à Starsailor
l'opportunité d'une première grande tournée internationale leur
permettant de se présenter en dehors du territoire britannique,
notamment aux États-Unis. Entraîné par les vagues de ce premier succès,
Starsailor dévoile un nouveau single, « Lullaby » vers la fin de l'année 2001.
Bien accueilli par le public, celui-ci sera également suivi par un second album, « Silence is easy » une année plus tard. Avec 11 titres à l'honneur, si l'on ne cite que le célèbre « Restless heart », ce deuxième opus donne encore une fois rendez-vous à des critiques élogieuses.
La
chanson titre de l'album parvient même à faire grand bruit dans le Top
Ten, mais les ventes resteront pourtant modestes par rapport à celles
de « Love is here ». Cet opus dévoilera également quelques singles à succès aux côtés de « Silence is easy », dont le célèbre « Four to the floor » qui atteindra le numéro un dans les charts français.
Jusqu'à aujourd'hui
Trois années de carrière et déjà au coeur de la gloire, le de stin veut que Starsailor ne s'éloigne pas encore des projecteurs. En 2005, le groupe débarque ainsi avec un troisième album intitulé « On the outside », avec des titres inédits et des enregistrements live à la clé.
Il
en résulte encore une fois de grandes acclamations sur le plateau
musical, entraînant automatiquement le groupe dans de nouvelles
tournées mondiales. Les titres « In the crossfire », « This time », et « Keep us together
» à l'honneur, l'opus ouvrira également au collectif la porte de
différents festivals de renom, si l'on ne cite que le V Festival de
l'année 2006.
En 2007, le groupe se démarque également avec une nouvelle version de « Four to the floor », avant de dévoiler un quatrième album « All the plans
» deux années plus tard. Officiellement dans les bacs le 9 mars 2009,
ce dernier représente le fruit de plusieurs années de travail dans les
coulisses.
Un opus qui, avec le titre « Tell me it's not over
» mis en lumière, se démarque une nouvelle fois dans les charts
britanniques. Ce single parvient même à franchir le territoire de
l'Angleterre, avec un rang de 5ème dans les top singles de la Belgique.
Les États-Unis ne seront pas non plus épargnés par « All the plans ». Starsailor
se retrouvant à l'affiche de plusieurs concerts américains en 2009.
Apparemment, l'aventure est encore loin de s'achever pour le collectif.