Supergrass est une formation musicale qui a été fondée dans la ville d'Oxford en 1993. Le groupe de rock Supergrass était à l'origine constitué par trois artistes.
Gaz Coombes est à la guitare et au micro, Mickey Quinn est à la basse tandis que Danny Goffey est à la batterie. Quelques années plus tard, Robert Coombes intègre le groupe au poste de pianiste et de claviériste.
Supergrass a été au summum de sa gloire au milieu de la décennie 90.
De The Jennifers à Supergrass
Les Supergrass n'ont pas toujours été les Supergrass. L'histoire commence lorsque les deux amis Danny Goffey et Gaz Coombes décide de monter un groupe ensemble. Ainsi naît The Jennifers, un duo composé par Danny Goffey qui occupe le poste de batteur et Gaz Coombes comme guitariste.
Très vite, le jeune groupe enchaîne les concerts et se fait un nom sur la scène rock d'Oxford. À cette époque, Danny Goffey et Gaz Coombes se laissent imprégner par les musiciens en vue du moment. Dans leurs réalisations futures, le public sentira l'influence des Who, des Kinks, des Jam sans oublier les Buzzcocks.
En 1992, The Jennifers signe un contrat pour l'enregistrement d'un single auprès de la maison de disques Nude Records. Après la sortie de « Just got back today
», le groupe est dissout. Ce premier échec ne découragera pas les deux
amis qui continueront leur bonhom me de chemin dans le monde de la
musique.
Toujours aux côtés de son ami Danny Goffey, Gaz Coombes
décide de créer un tout nouveau groupe juste après la dissolution de
son premier band. Dans le cadre de ce nouveau projet, il fait appel à
un troisième musicien, Mick Quinn. Ce bassiste intègre officiellement la formation en 1993.
À ses débuts, le groupe porte le nom de Theodore Supergrass mais le nom est rapidement changé en Supergrass.
Le succès
Les trois membres du groupe Supergrass
se produisent pour la première devant un « vrai » public au sein de
l'établissement oxfordien Jericho Tavern. Pendant les grandes vacances
1994, un premier single intitulé « Caught by the fuzz » est dévoilé chez Backbeat Records, une modeste maison de disques.
Dans cette chanson, le public découvre ou redécouvre un épisode de la vie du fondateur du groupe Gaz Coombes
qui avait été appréhendé par la police alors qu'il avait sur lui des
substances narcotiques. Le single est édité en 250 copies qui
s'écoulent com me de s petits pains. Cette chanson doit principalement ce
succès à l'engouement dont a fait preuve John Peel.
Les Supergrass
ne manquent pas de se faire remarquer et signent auprès d'une maison de
disques plus importante que la précédente. Ils rejoignent alors la
maison de disques Parlophone. Sous ce label sort un nouveau single qui
est suivi par la sortie, au mois de mai 1995, du premier album de Supergrass intitulé « I should coco ».
« Alright
», le single qui en est tiré vaut au groupe de voir ses chansons
largement diffusées à la radio. Ce titre rencontre un succès phénoménal
et accède au top 10 des meilleures ventes britanniques. Il s'en écoule
près de 500 000 copies au Royaume-Uni. Un million d'exemplaires seront
vendus un peu partout dans le monde.
À cette époque, Supergrass reçoit des félicitations de partout, notamment de la part du groupe suédois Blur qui a également choisi le style britpop.
Les années 2000
Après ce premier album, le groupe se fait plutôt silencieux. Ceci n'empêche toutefois pas les Supergrass
d'offrir des représentations à ses fans. Il faut attendre l'année 1999
pour que le public puisse à nouveau apprécier un album du groupe.
Cette année sort un album éponyme suivi de la sortie, en 2002, de « Life on other planets » auquel participe Robert Coombes, le frère de Gaz Coombes. Bien que les œuvres musicaux de Supergrass aient reçus des éloges dithyrambiques de la part des critiques, le public boude le groupe.
Malgré tout, Supergrass
poursuit l'aventure musicale. Pendant cette même période, la bande
britannique fête son dixième anniversaire et marque ce jubilé par la
publication d'une compilation des singles sortis depuis la formation
des Supergrass.
En 2005, les quatre membres du groupe entrent dans un studi o de Normandie pour l'enregistrement de « Road to Rouen », un opus marqué par des sonorités profondes et légèrement mélancoliques. 2008 verra la parution du disque « Diamond hoo ha ».