Dans l’ombre d’Oasis et de Pulp, la formation « Travis » n’est toujours parvenue que timidement à se faire une place au sein de la scène brit-pop.
Bien que l’album, « The man who », les exposa à un public plus large, les deux albums qui suivirent furent loin d’égaler le succès du deuxième disque.
La révélation « The Man Who »
Les membres de Travis se rencontrent dans une école d’art en Ecosse. Le quator est formé du batteur, Neil Primose, du guitariste Andy Dunlop, de Douglas Payne à la basse et Francis Healy au chant. Le groupe est, à cette période, influencé par la musique de Neil Young et par la pop des Beatles.
En 1996, le groupe part s’installer à Londres. A cette époque, la Brit-pop conquière toute l’Angleterre avec des groupes comme Oasis et Blur.
C’est dans cette effervescence, que Travis sort son premier single « All I want to do is rock » qui s’accompagne d’un second titre, « U16 girls ». Le joli succès se prolonge avec l’album « Good feeling » en 1997.
« The man who », leur deuxième disque, offre à la formation une notoriété qui se confirme par la remise de deux Brits Awards. Le morceau « Why does it always rain on me? » se place même dans le top ten anglais, en août 1999.
Un troisième album difficile
Mais en 2001, le disque “The invisible man” met court à la forte ascension du groupe. Produit par Nigel Godrich, producteur de Radiohead, l’album est moins bien accueilli que les précédents malgré les titres « Sing » et « Side » qui deviendront plus tard des succès populaires.
Une courte pause
Alors que le groupe prépare un nouveau disque, le batteur, Neil Primose, manque de se fracturer la colonne vertébrale en plongeant dans une piscine.
Le groupe est alors obligé d’annuler la plupart de ses concerts. Au même moment, sort le quatrième album, « 12 Memories », disque plus pop, largement influencé par les premiers albums des Beatles.
Travis revient au cours de l’été 2007 avec l’album « The boy with no name », un disque qui réconcilie le groupe avec son ancienne popularité.