Marié depuis 20 ans à Sarah Poniatowski avec qui il a eu quatre enfants, Marc Lavoine s’est confié dans le dernier numéro du magazine Gala, afin de parler d’amour, et plus précisément d’amours de jeunesse. « J’ai toujours été un amoureux un peu perturbé. J’ai toujours cru – et je crois toujours – à quelque chose d’absolu, de complet, de total, avoue-t-il. C’est une forme d’exigence, une source de déception parfois aussi, mais jamais au point d’abandonner. L’amour, c’est l’élévation, le don d’une vie, une transmission qui, pour moi, prend tout l’espace et résout tout, transporte tout. »
Une enfance légère
Il parle également de son enfance « dans une petite ville de banlieue, entre Fresnes, Rungis et Orly, avec le bruit des avions comme berceuse », élevé par des parents « syndiqués, cégétistes, communistes ». Il se souvient d’années passées à coller des affiches en période électorale, des « vêtements algériens » qu’on lui faisait porter, des repas à base de pâtes parce que l’argent ne coulait pas à flot. « Il y avait une légèreté de vie, oui. Une tendresse, une candeur. Le ciel était beau, même gris. On savait qu’il y avait des bandes, mais la violence, franchement, on ne l’a pas connue. Ou seulement celle de la vie de banlieue, ouvrière », raconte-t-il.
Une année sur les plateaux
La banlieue, Marc Lavoine est justement plongé dedans dans son dernier film « Papa was not a Rolling Stone », sorti ce mercredi 8 octobre 2014. Entre « La Liste de mes envies », « Sous les jupes des filles » et une deuxième saison de « Crossing Lines », l'artiste de 52 ans a délaissé cette année la musique pour enchaîner les projets pour le grand comme le petit écran. C’est d’ailleurs à la télévision qu’il faisait ses débuts dans les années 80, dans le feuilleton « Pause-Café ». « A douze, treize ans, j’écrivais déjà des textes, de la poésie. Je voulais être acteur parce que j’étais beaucoup plus à l’aise dans la peau d’une personne imaginaire que dans la mienne », explique Marc Lavoine dont la fille Yasmine, 16 ans, compte désormais suivre ses pas, mais sur les planches.
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