Madonna – "Vogue"
Impossible d'évoquer la carrière de clippeur de David Fincher sans évoquer la Madone, pour laquelle il a signé pas moins de quatre clips. Il y eut "Express Yourself", "Oh Father", "Bad Girl", et surtout "Vogue". Le noir et blanc classieux, les poses mythiques, le voguing si populaire dans les communautés LGBT... Tout cela, c'est aussi en partie grâce à David Fincher.
Michael Jackson – "Who Is It"
Le King of Pop lui aussi s'est laissé séduire par le talent de Fincher. En 1993, le cinéaste signe le clip de "Who Is It" pour l'album "Dangerous". Toute l'esthétique des années 1990 est résumée dans ce clip de 6 minutes qui contient déjà toutes les obsessions du réalisateur.
Sting – "Englishman in New York"
De facture plus classique, le clip que Fincher signe pour le mythique "Englishman in New York" de Sting n'en demeure pas moins un hommage classieux à la Big Apple, mais aussi à une personne en particulier : Quentin Crisp. Écrivain et acteur, cette icône de la scène artistique gay new-yorkaise avait en effet inspiré la chanson à Sting, et apparaît à plusieurs reprises à l'écran.
George Michael – "Freedom! '90"
Autre légende britannique et autre tube intemporel associés à l'œuvre de Fincher : George Michael et son "Freedom! '90" au clip tout en symbolique (de nombreux objets du clip de Faith y sont détruits, le chanteur voulant à l'époque changer radicalement son image). George Michael n'apparaît quasiment jamais dans le clip et laisse sa place à la crème des top models de l'époque : Naomi Campbell, Linda Evangelista et Cindy Crawford.
The Rolling Stones – "Love Is Strong"
L'un des derniers clips réalisés par Fincher avant qu'il ne se tourne définitivement vers le cinéma est aussi une de ses plus prestigieuses collaborations. En 1994, les Stones font appel à ses services pour mettre en image "Love Is Strong". Un clip encore en noir et blanc, beaucoup plus drôle celui-là, où les membres du groupe apparaissent comme des géants déambulant dans New York.