Acclamé dans tous les pays francophones et même au-delà, Stromae a déjà attiré l’attention de quelques stars internationales telles que Kanye West, qui avait remixé son premier hit « Alors on danse », ou encore les Black Eyed Peas, dont il avait fait la première partie au Stade de France. À présent, le chanteur belge rêve d’attiser la curiosité d’une diva outre-Manche, à défaut de pouvoir un jour se partager la vedette avec l’une de ses inspirations, la regrettée Cesaria Evora. « Je ferais aussi avec plaisir un duo avec Adèle », a-t-il confié à l’AFP.
Programmé à Glastonbury
L’objectif semble moins incroyable à atteindre qu’il n’y parait puisque Stromae suscite déjà beaucoup d’intérêt au Royaume-Uni. Le 20 février dernier, il se produisait au Koko, à Londres, dans une salle comble. Et cet été, c’est au festival de Glastonbury que l’artiste a été convié à se produire. Organisé du 25 au 29 juin dans le sud-ouest de l’Angleterre, l’événement musical réunit 150 000 spectateurs sur cinq jours et a vu défiler les plus grandes stars internationales du milieu.
Fier d'être francophone
Fort de productions rythmées et de performances esthétiques toujours très millimétrées, le jeune homme de 28 ans ne voyage pas en voyant sa langue maternelle comme un handicap pour s'exporter. « Je voudrais défendre la francophonie. Je pense qu'on n'a pas à rougir de notre culture ou de notre langue et si, dans toute l'Europe, on est capables de danser sur de la musique que nous ne comprenons pas, je pense que les anglophones sont capables de faire pareil », a-t-il expliqué, misant sur « le groove, les sentiments, les sensations » de ses chansons mais aussi sur sa gestuelle. Stromae pourra dresser le bilan de cette nouvelle aventure dans les mois à venir, « Racine carrée » étant attendu cet été dans les bacs britanniques et d’ici fin 2014 aux Etats-Unis.
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