En 2005, un jeune Canadien méconnu imposait son nom à travers le monde avec le single de son second album "Bad Day". Cinq ans après les débuts de la carrière musicale de Daniel Powter, ce titre pop rock se fait d’abord connaitre en Europe avant de conquérir l’Amérique et prendre la tête du classement des singles aux Etats-Unis en 2005. Le titre s’écoule ainsi à 3 millions d’exemplaires outre-Atlantique.
Près de 20 ans plus tard, le chanteur a offert aux spectateurs de la version canadienne du célèbre télé-crochet « Canada’s Got Talent » un moment fort en se présentant sur la scène. Ne semblant pas avoir particulièrement changé physiquement, deux décennies après son succès, Daniel Powter n’a pourtant pas été reconnu par le jury, qui lui a demandé son nom et ce qu’il faisait dans la vie.
Sa toute première émission de télé au Canada !
Jouant de cet étonnant anonymat, le candidat a simplement répondu : « je suis auteur-compositeur-interprète », précisant qu’il allait chanter l’une de ses chansons. Loin de se rendre compte à qui il avait affaire, l’acteur et producteur, juré de l’émission, Howie Mandel, a partagé son avis sur le risque que prenait les candidats à chanter leur propre composition que personne ne connait. Il était loin de se douter de ce qui allait se passer.
N’ayant rien perdu de son talent, c’est accompagné d’un simple piano que Daniel Powter a enthousiasmé la foule dès les premières notes du célèbre « Bad Day ». Une chose est sûr, on n’y reprendra plus Howie Mandel et ses collègues de « Canada’s Got Talent ».
De son côté, aussi fou que cela puisse paraître, Daniel Powter a chaleureusement remercié le public et l’émission de lui avoir permis de faire sa toute première émission, chez lui, au Canada, malgré tous les concerts qu’il a donnés à travers le monde au cours de sa carrière.