De son vrai patronyme Alban Nwapa, le musicien, DJ, chanteur et producteur Dr Alban naît au Nigeria le 26 août 1957.
Cultivant
les styles hip-hop, reggae, eurodance et dancehall, il s'est rendu
célèbre dans les années 1990 avec ses tubes internationaux « It's my life », « Sing hallelujah », « Look who's talking » et « Let the beat go on ».
« Hello Africa », le premier titre
Fils de dentiste, Dr Alban
passe les premières années de sa vie au sein d'une famil le de dix
enfants dans sa ville natale du Nigeria. Elève du collège Christ The
King, il se passionne de la musique de James Brown et Fela Kuti dans sa jeunesse.
Voulant
suivre les traces de son père, il s'embarque pour la Suède à l'ombre de
ses 23 ans pour entamer des études de chirurgien-dentiste. Après
quelques temps dans la capitale suédoise, le jeune homme décide de se
lancer dans le métier de DJ pour financer ses études.
Il
commence alors avec les platines au Alphabet Street, un grand club de
Stockholm avant de se faire remarquer pour ses chansons et
interprétations.
Ayant acquis une certaine réputation, il
continue son aventure de DJ après les études tout en poursuivant son
activité de chirurgien-dentiste. Plus tard, il prendra le pseudony me de
Dr Alban pour souligner ce lien entre la musique et sa profession.
A l'aube des années 1990, le DJ-chanteur fait la rencontre de Denniz Pop avec qui il réalise son premier disque « Hello Africa » aux côtés de la reine du rap Leila K.
Rendant hommage à son Afrique natale, ce premier enregistrement fait
tout de suite un énorme carton à travers le monde si bien que Dr Alban décide de lancer son premier opus sous le même titre en 1991.
Grand succès, cet album fait une vente totale d'un million d'exemplaires.
« It's my life », le début d'une série de succès
Fort de ce premier exploit, Dr Alban publie son deuxième opus « One love » en 1992. Parmi les titres, on retrouve le single triomphal « It's my life » qui fait un énorme tabac.
Grimpant
au sommet des charts néerlandais, allemand et israélien, ce tube
atterrit à la deuxième position du chart britannique. Souvent utilisé
pour les bandes son publicitaires, il est vendu à 1 600 000 exemplaires
à travers le monde.
Ce succès est suivi par le retentissant « One love »
sacré numéro 5 du classement israélien. Grâce notamment à ces deux gros
morceaux, l'album est écoulé à environ 1 700 000 exemplaires à travers
le globe.
Pour enchaîner, le DJ-chanteur propose l'opus « Look who's talking » en 1994 puis l'album « Born in Africa »
en 1996. Faisant une vente tota le de 5 millions d'exemplaires, ses
quatre premiers recueils accompagnés de quelques singles rapportent à Dr Alban 30 disques de platine et 30 disques d'or.
Parmi les singles les plus marquants de cette partie de sa carrière, citons le célèbre « No coke », l'inoubliable « Sing hallelujah », le très bruyant « Look who's talking » au style eurodance et le chaleureux « Let the beat go on ».
Tous
ces titres rencontrent un vif succès au Proche-Orient et sur tout le
Vieux Continent, de la France à la Russie et de la Grande-Bretagne à
l'Italie.
De la création du label Dr Records aux multiples collaborations
A côté de ces succès, Dr Alban multiplie ses activités et ses collaborations. Avant la réalisation de « Born in Africa », il crée le label Dr Records et commence à produire certains artistes comme Daddy Showkey et La Cream.
Plus tard, il va travailler avec d'autres DJs comme Sash! avec qui il réalise « Colour the world » en 1999. A l'aube du troisième millénaire, le chanteur-dentiste lance l'opus aux sonorités particulières « Prescription » qui voit la participation de plusieurs artistes dont Anthony B et Tony Rebel.
En 2002, il s'associe avec DJ Aligator pour le duo « I like to move it » avant d'accompagner Lady D, la fem me de son cousin Charlie Boy pour la réalisation du premier album de la chanteuse en 2005.
Deux ans plus tard, il se reconcentre sur sa carrière solo et lance un nouvel opus intitulé « Back to basics ». Puis en 2008, il concocte le single « I love the 90's » avec Haddaway.
Pour
rendre hommage aux artistes de cette décennie, la star mentionne
certains des meilleurs tubes de ces années eurodance dans les paroles
de la chanson. Il évoque entre autres « What is love », « All that she wants », « Scatman » et « It's my life ».
En 2009, il continue la collaboration avec Haddaway et s'associe avec son cousin Charlie Boy pour la réalisation d'un nouvel album.