De père irlandais et de mère écossaise, le chanteur et
auteur-compositeur britannique Gerry Rafferty naît
à Paisley, Ecosse, Royaume-Uni le 16 avril 1947.
Gerry Rafferty marquera la scène musicale anglaise au rythme du folk-rock, du
soft-rock et du pop-rock. Dans l'histoire de la musique britannique, on
le qualifiera mê me de grand ambassadeur du classique de la Chanson pop
des années 1970.
Débuts d'un chanteur ambulant
Il commence dans les Mavericks en 1964 avec sa
guitare. Installé dans la capitale britannique, il pratique le busking
dans le métr o de Londres pour subvenir à ses besoins.
En 1969, il remplace Harvey Tam du groupe The
Humblebums et joue aux côtés de Billy Connolly.
Pendant un certain temps, leurs différences et leurs expériences
musicales variées ont fourni un terrain ferti le de contrepoint et ont
donné naissance à deux albums de collection.
Cependant, leur créativité se réduit à mesure que les blagues de Billy
Connolly deviennent de plus en plus fréquents. Il était temps
pour les deux musiciens de se séparer.
Billy Connolly se tourne vers la carrière de
comédien et Gerry Rafferty s'envole en solo.
Il signe alors un contrat avec Trans-Atlantic et sort en 1971 son
premier album solo au titre provocateur « Can I have my money
back? ».
Ce premier travail sera à l'origine d'une longue et fructueuse
collaboration avec le producteur Hugh Murphy.
Une année plus tard, le chanteur forme avec Joe Egan,
un vieux camarade d'école, le groupe Stealers Wheel.
Les deux amis auront juste le temps de sortir deux tubes qui marqueront
plus tard le Top 40 et le cinéma anglais: « Star » et « Stuck
in the Middle with you ».
Ils se quittent en 1975.
Coût d'éclat avec « City to city »
Gerry Rafferty se reconcentre sur sa carrière solo
et écrit un bon nombre de chansons. Après quoi il fait appel à Hugh
Murphy et passe à l'enregistrement de « City to city
» à Chipping Norton.
Au début, l'album ne marchait pas comme le chanteur le voulait mais
après quelque temps et avec un peu de promotion, c'est un véritable
coût d'éclat pour Gerry Rafferty .
Racontant un voyage entre différentes villes, l'album a eu un énorme
succès et se vend à plus de 5,5 millions d'exemplaires. De plus il fût
numéro 1 aux États-Unis, deux fois disque d'or en 1978 et cinq fois
disque de platine depuis cette année.
En outre « City to city » a été marqué par le tube
« Baker street » qui arrive en tête de classement
en Afrique du Sud et en Australie, finit 2ème aux hit-parades
américain, français et suisse et en 3ème position en Grande-Greatagne
et en Allemagne.
Le single sera repris par différents groupes tels que Foo
Fighters et Undercover des années plus
tard et continuera à faire la une des Top ventes.
L'autre pièce du même album « Right down the line »
qui a cartonné sur les ondes radiophoniques a également favorisé la
vente de « City to city ».
Entre temps, l'artiste passe de tournée en tournée avec l'équipe de « City
to city » dont Jerry Donahue, Tommy
Eyres, Henry Spinetti, Hiugh Burns et Gary
Taylor.
L'on dit qu'il a disparu
Le succès sera encore au rendez-vous en 1979 à la sortie de « Night
owl ». L'artiste est financièrement à l'abri étant donné que
la vente remonte à plus de 2,5 millions d'exemplaires.
Mais la star connaîtra également un revirement de la situation. Il a
beau développé sa créativité pour la réalisation de « Snakes
and ladders » de 1980 et les autres albums qui suivront, mais
aucune production n'atteindra le même niveau que les précédents.
En tout cas, il contribuera largement à la création de la bande
originale du film « Local hero » avec le titre « The
way it always starts » en 1983 et produira avec Hugh
Murphy le premier hit sing le de The Proclaimers «
Letter from America », en 1987.
A un certain moment, il se résout à donner une nouvelle dimension à sa
vie artistique. Il a alors construit un studio d'enregistrement dans
son domicile et commence à écrire et y enregistrer.
Au début des années 1990, il réunit nombreux de ses titres et sort en
1992 une collection intitulée « On a wing and a prayer
».
Il enchaînera avec quatre autres albums jusqu'en 2006.
Citons « Over my head », « Another world
» ainsi que les compilations « One more dream: the very best
of Gerry Rafferty » et « Days gone down: the
anthology: 1970-1982 ».
Déjà hospitalisé en novembre 2010 pour une chute et des problèmes de foie, Gerry Rafferty meurt le 4 janvier 2011.