Issu du mouvement acid-jazz du début des années 90 en Angleterre, le groupe Jamiroquai emmené par Jason Kay est une vraie machine à tubes.
Du jazz à l'électro en passant par le disco, le style de Jamiroquai a conquis très rapidement le public aux quatre coins du globe.
Les débuts de Jamiroquai
" Jamiroquai ", c'est tout d'abord la contraction de "Jam", un terme qui décrit un mouvement d'impro entre musiciens qu'on appelle aussi généralement "boeuf", et "iroquai" qui renvoie directement à la tribu amérindienne des iroquois.
Et derrière ce titre bien évocateur (dont seuls les groupes anglophones ont le secret !) se cache Jason Kay, principal compositeur du groupe. En fait, la formation a vu le jour à Londres sous l'impulsion de ce dernier au début des années 90 dans un milieu influencé par l'acid-jazz.
"Virtual Insanity" et "Cosmic Girl", des tubes
Très vite, son 1er single "When you gonna Learn ?" accroche l'oreille et fait bondir les foules, ce qui amène Jason Kay a signé un contrat de 8 albums avec Sony.
Un pont en or à l'époque ! Les deux premiers, "Emergency On Planet Earth" (1993) et "The Return Of The Space Cowbow" (1995) trouvent un écho plus que favorable parmi le public.
Mais le tournant dans la carrière du groupe intervient principalement en 1996 avec la sortie de "Travelling Without Music", beaucoup plus disco, et ses deux gros tubes "Virtual Insanity" et "Cosmic Girl".
Le groupe se charge de Godzilla
Jamiroquai est même chargé de composer le titre-phare de la B.O du film Godzilla. A que cela ne tienne ! "Deeper Underground" deviendra juste un autre gros tube à ajouter à son palmarès.
En parallèle, Jason Kay fait souvent parler de lui en raison de sa personnalité excentrique et contrastée. Celui qui prônait à ses débuts la préservation de l'environnement et affichait son soutien à Greenpeace est aussi un collectionneur de belles voitures de sport, grosses consommatrices de carburant, et un client régulier de drogues en tout genre.
Côté musique, Jamiroquai confirme se détacher de ses influences acid jazz au profit du disco. Plus commercial mais toujours efficace ! Les albums "Synkronized" (1999) et "A Funk Odyssey" (2001) en sont d'ailleurs la preuve.
Les fans devront ensuite patienter 4 ans pour voir un nouvel opus occuper les bacs avec "Dynamite", aux sonorités très variées. Cette année (2006) devrait également marquer la fin de la collaboration entre Sony et Jason Kay qui commençait à montrer des gros signes d'impatience.
Avant ça, un "Greatest hits" sortira à la fin de l'année, avec deux nouveaux titres : "Runaway" et "Radio".