Prodige de la guitare et du chant, Jeff Buckley a triomphé avec son album « Grace » et son titre reprise « Hallelujah ».
Décédé en 1997 d’une noyade, le fils de Tim Buckley a connu un triomphe posthume notamment grâce aux albums “Sketches (for my sweetheart the drunk)” et “Live à l'Olympia”.
Ses débuts dans la musique
Né à Orange County (Etats-Unis) le 17 novembre 1966, Jeff Buckley n’est autre que le fils de Tim Buckley, chanteur folk et jazz, et de Mary Guibert.
Après avoir été bercé par la musique de son père durant toute son enfance, Jeff Buckley est parti pour New-York pour étudier.
Passionné de musique, le jeune homme part pour Los Angeles à l’age de vingt ans et étudie cet art.
Pour se perfectionner, Jeff Buckley entre dans plusieurs groupes de jazz et de funk.
En duo…
Prodige de la guitare et du chant, Jeff Buckley retourne dans la grosse pomme en 1991 pour fonder le duo « Gods and monsters » avec Gary Lucas.
Le tandem compose alors de nombreux titres comme « She's free », « Harem man » et réalise des reprises telles que « L'Hymne à l'amour » d'Édith Piaf et « Satisfied Mind » de Porter Wagoner.
Ces chansons en poche, le duo démarre une série de concerts à travers l’Amérique.
Puis en solo !
Après avec réalisé une cinquantaine de shows avec son acolyte, Jeff Buckley se lance en solo avec le maxi « Live at Sin-e », en 1993.
Le musicien devient une star dans le bar du même nom (situé dans le Lower East Side de New York) et y joue tous les lundis. L’engouement est tel que plusieurs directeurs artistiques s’y rendent pour l’écouter.
Steve Berkowitz, le directeur artistique de Columbia signe l’artiste et débute l’enregistrement de son premier opus.
« Grace » : le succès !
Accompagné du bassiste Mick Grondahl et du batteur Matt Johnson, Jeff Buckley compose l’album, en commençant par le titre « Dream brother ».
Après plusieurs mois de travail, les musiciens achèvent l’enregistrement de cet opus. Jeff Buckley, content du résultat final nomme l’album « Grace ».
Sortit en août 1994 en Europe puis aux Etats-Unis, le disque triomphe.
« Grace », la tournée
Pour promouvoir cet album, Jeff Buckley part en tournée dans toute l’Europe puis aux Etats-Unis où son succès est grandissant.
Armé des titres « Hallelujah », « Mojo pin » ou « Lover, You Should Have Come Over », le chanteur réalise plus d’une cinquantaine de concerts.
Pour succéder à « Grace », le groupe tente, tant bien que mal, d’enregistrer un nouvel album déjà intitulé « Sketches For My Sweetheart The Drunk ».
Jeff Buckley, touché par l’alcool et par divers problèmes repousse l’enregistrement de celui-ci.
Le drame
Le 29 mai 1997, le groupe prend l'avion pour rejoindre Jeff Buckley resté à Memphis.
Attendant leur arrivée, l’artiste part se promener au bord de la Wolf River avec son ami Keith Foti et décide d’aller se baigner.
Après le passage d’un bateau, le chanteur âgé de trente ans disparaît dans les eaux. Son corps est retrouvé six jours plus tard.
Des albums posthumes
Disparu au lancement de sa carrière, le prodige a laissé derrière lui plusieurs morceaux non publiés.
L’année d’après son décès, sa mère, Mary Guibert, a commencé a publier des albums posthumes.
“Sketches (for my sweetheart the drunk)” tout d’abord en 1998 puis “Mystery white boy” un live publié en 2000, “Live à l'Olympia” en 2001 et enfin « Songs to no one », enregistré avec Gary Lucas, sorti en octobre 2002.
Des projets de Biopics
En 2011, plusieurs projets de films autour de la vie de Jeff Buckley voient le jour à Hollywood. Un film intitulé Greetings from Tim Buckley, mis en scène par Dan Algrant, a commencé à être tourné durant l'été. C'est Penn Badgley, l'un des acteurs de la série Gossip Girl (le personnage de Dan), qui a été choisi pour se glisser dans la peau du musicien.
Un autre long-métrage, cette fois-ci réalisé par Jake Scott, est également en préparation. Robert Pattinson (le héros de Twilight), James Franco et le chanteur Jared Leto ont été approchés pour le rôle.