Biographie The White Stripes

The White Stripes est un duo d'origine américaine, formé en 1997 à Détroit, dans le Michigan.

Composé de l'auteur-compositeur Jack White au chant, au pian o et à la guitare et de Meg White à la batterie, il est surtout connu pour ses sonorités punk fusionnées de blues, qualifiées de rock garage.

Entamant une carrière plutôt discrète à l'orée de l'année 2000, il se fait connaître sur le plateau international en 2001 à travers l'album « White blood cells ». Son opus « Elephant » fera également grand bruit auprès du public en 2003, marquant la consécration populaire du duo.

Dans les coulisses de Michigan

L'histoire de The White Stripes tourne principalement autour de Jack White. Un batteur, mais également un chanteur et un guitariste qui, dans les années 90, se baigne dans de nombreuses collaborations musicales.

Il joue entre autres dans le groupe de Détroit « Goober & the Peas » et travaille également avec le groupe de punk The Go. S'inspirant des sonorités rock garage, il décide ensuite de déployer ses ailes et de créer son propre collectif, en donnant naissance à The White Stripes, un duo qu'il forme avec son épouse et batteuse Meg White, de son vrai nom Megan Martha White.

Au début, The White Stripes se contente de jouer sur la scène underground du Michigan. Son punk fusionné ne tarde pourtant pas à attirer l'attention et en 1998, le duo signe un premier contrat chez Italy Records.

Un premier single « Let's shake hands » débarque dans les bacs peu après cette signature, suivi de « Lafayette blues » et de « The big three killed my baby » dans la même période. En 1999, un premier album éponyme fait également sa sortie, cette fois-ci chez le label indépendant Sympathy for the Record Industry, suivi de « De stijl » en 2000.

Bien que ne donnant pas encore rendez-vous à un fou succès, ces premiers enregistrements permettent déjà à The White Stripes de s'identifier sur le plateau du rock, dont particulièrement sur la scène du rock garage.

Le succès international ne tardera pas pour autant à frapper à la porte du duo, notamment à travers un troisième album « White blood cells » en 2001.


« White blood cells » et « Elephant »

Après quatre années de carrière plutôt discrète, The White Stripes dévoile un troisième opus, « White blood cells », en 2001. Un album qui, toujours sorti sous l'étiquette de Sympathy for the Record Industry, mettra singulièrement l'accent sur le son rock garage.

Il en résulte automatiquement un fou succès dans plusieurs pays, dont notamment au Royaume-Uni où le single issu de l'album, « Fell in love with a girl », fait particulièrement grand bruit sur les ondes. « White blood cells » débarque également en Amérique avec un rang de 61e dans le Billboard 200, donnant rendez-vous à un premier Disque d'or aux White Stripes.

Ainsi propulsé sur la scène internationale, il n'est plus question pour le du o de faire marche arrière. Deux ans après « White blood cells », il enchaîne avec un quatrième album « Elephant », sorti chez V2 Records, dont les sons seront orientés vers un concept plus élaboré et plus sombre, un véritable explosif pour les amateurs du rock.

Il en ressort un grand succès immédiat, avec un score parfait de 5 sur 5 étoiles dans le Rolling Stone Magazine et un Grammy Award du meilleur album de musique alternative à la clé.

Le premier morceau de l'album, « Seven nation army », remporte également le Grammy Awar d de la meilleure chanson rock dans la même foulée et parallèlement, les autres titres de l'opus comme « I just don't know what to do with myself » ou encore « The hardest button to button » font ravage dans les charts rock internationaux.

« Elephant » est également classé 390e meilleur album de tous les temps par Rolling Stone Magazine. Désormais, les White Stripes sortent du rang.


« Icky thump », le de rnier album

Après « Elephant », The White Stripes est entraîné dans de grandes tournées internationales. Le duo, se présentant désormais comme frère et soeur, trouve pourtant le temps d'enregistrer en studi o et en 2005, au coeur d'innombrables concerts, un cinquième album « Get behind me satan » débarque à nouveau dans les bacs.

Toujours sorti chez V2 Records, l'opus est orienté vers des sonorités nouvelles, avec exotisme et acoustique à la clé. Un tournant qui ne donne pourtant naissance qu'à des critiques mitigées, générant des chiffres de ventes particulièrement faibles.

Suivra un sixième album « Icky thump » le 19 juin 2007 mais, cette fois-ci, le duo décide de retourner aux sources et dévoile un rock psychédélique fusionné de blues.

Bien accueilli, l'opus donnera une nouvelle fois rendez-vous à de grandes tournées internationales mais, Meg White, étouffée par les projecteurs et essoufflée par le rythme, décide d'annuler 18 dates de concerts, incluant ceux prévus au Royaume-Uni.

Le duo montera toutefois sur les grandes scènes du Canada en 2007 et tournera entre autres le clip du single « You don't know what love is (You just do as you're told) » dans la vil le de Iqaluit. Une vidéo comportant les prestations live du duo au Canada est également diffusée sur Youtube, avant que les White Stripes sombrent dans un long moment de silence.

Le groupe ne reviendra sur scène que le 20 février 2009 sur le de rnier épisode de Late night with Conan O'Brien et disparaîtra à nouveau du circuit, laissant planer le projet d'un septième album.

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