Le chanteur français Thomas Fersen naît à Paris, France le 4 janvier 1963.
Débutant dans les pianos-bars de Paris après ses voyages en Amérique Latine et en Scandinavie, il connaît le succès à travers son opus « Le bal des oiseaux » de 1993.
L'album sera suivi par une série de succès au fil des années aboutissant en 2007, à l'utilisation du ukulélé, devenu l'instrument privilégié de l'artiste.
« Le bal des oiseaux », le début des longues tournées
Thomas Fersen passe une enfance heureuse dans le Val-de-Marne avec ses deux soeurs aînées avant de se transférer à Paris en 1969. Sa passion pour la musique, il la tient de son grand-père avec qui il partageait ses moments de découvertes artistiques sur les berges de la Loire.
Vers l'âge de quatorze ans, le jeune garçon compose ses premières chansons avec une guitare offerte par sa mère. Puis à seize ans, emporté par la vague punk, il crée son premier groupe de rock nommé UU avec ses compagnons.
Après l'obtention de son BTS en électronique, le jeune homme plein de rêves part à l'aventure. Il s'embarque pour l'Amérique du Sud avant de se rendre en Scandinavie où il Change de nom et commence à écrire et composer en tant que musicien professionnel.
Riche de ses expériences à l'étranger, il commence à se produire dans les pianos-bars de Paris dès son retour en France. Un beau jour, il y fait la rencontre du guitariste Vincent Frèrebeau qui lui offre la possibilité d'enregistrer son premier 45 tours « Ton héros Jane » en 1988.
Après quelques-années de création et de perfectionnement musical, le chanteur publie en janvier 1993 l'opus « Le bal des oiseaux » qui séduit immédiatement les critiques et le public. Le succès de l'album est tellement retentissant et Thomas Fersen connaît son heure de gloire.
L'année d'après, il est couronné d'une Victoire de la Musique et reçoit le titre de Révélation masculine de l'année. Depuis, concerts, tournées triomphales et festivals se succèdent. D'ailleurs, après la sortie de son deuxième disque à succès « Les ronds de carotte » en 1995, l'artiste doit enchaîner avec une série de concerts dans différentes parties de l'Hexagone et à l'étranger.
« Pièces montées des grands jours »
En 1997, « Le jour du poisson », son troisième album, mélangeant les tendances latinos, gitanes et jazzy est dans les bacs. Cette fois, Thomas Fersen fait encore un triomphe.
Deux ans plus tard, l'artiste propose « Quatre » incluant des chansons à textes étranges mais poétiques tel le titre « Irène ». Comme à son habitude, la sortie de l'album est suivie d'une longue tournée française qui ne prend fin qu'en automne 2001.
Pour l'occasion, l'artiste sort l'album live « Triplex » composé de 23 chansons réunies en 3 disques.
Quelques mois plus tard, il se remet immédiatement à l'écriture et la composition de nouvelles chansons. Ainsi naît l'album quasi surréaliste « Pièces montées des grands jours » de 2003, centré sur le thème des plaisirs charnels.
Pour la promotion de ce nouvel opus, le chanteur passe par la Cigale de Paris, le Bataclan, le Printemps de Bourges et même le Québec où il enregistre un franc succès. Un disque live vient couronner l'événement et cette fois, le chanteur l'intitule « La Cigale des grands jours ».
Toujours aussi inspiré, Thomas Fersen réalise un autre album intitulé « Le pavillon des fous » en 2005. Il s'agit d'un recueil de onze scénarii figurant, comme le titre l'indique, des personnages déjantés et déments.
Pour les textes, l'auteur s'inspire de ses souvenirs d'enfance dans un immeuble de Paris où il côtoyait des handicapés mentaux.
Parmi les titres, citons « Mon iguanodon » « Hyacinthe » et « Maudie », des morceaux aux textes inquiétants et pleins de noirceur adoucis par les sons pop et folk de leur musique.
Première expérience ukulélé et « Trois petits tours »
La tournée qui suit la sortie de l'opus « Le Pavillon des fous » est également un long voyage. Thomas Fersen se produit entre autres sur la scène du Bataclan et à l'Olympia de Paris.
En 2006, il présente ses drôles de personnages au festival ArtRock de Saint-Brieuc ainsi qu'aux Francofolies de La Rochelle avant de clôturer officiellement la tournée à Lyon aux Nuits de Fourvière.
Par la suite, il réalise le DVD « Bonne fête Hyacinthe » retraçant le parcours du « Pavillon des fous », des coulisses aux grands moments de la tournée.
Entre temps, l'artiste se met au ukulélé avec Pierre Sangra, son ami guitariste. Ensemble, ils vont adapter certains titres de Thomas Fersen au rythme du ukulélé tels « Le bal des oiseaux » et « La chauve-souris ».
Ils partent ensuite à l'assaut du continent européen tout au long de 2007 en passant par nombreuses villes de France, de Belgique et de Suisse. Ils resteront quelques temps au Québec où ils font encore une fois un énorme tabac.
Fort de ces nombreuses prestations, l'artiste enregistre la même année la compilation « Best-of de poche, gratte-moi la puce » aux sons du ukulélé.
En 2008, il enchaîne avec un nouvel album intitulé « Trois petits tours » consacré aux valises notamment la sienne et aux douaniers. Dans les notes des chansons, on retrouve toujours les sons du ukulélé, devenu l'instrument favori du chanteur et du pedal steel.
La musique dégagée est alors un mélange de reggae, de country et de folk, avec des rythmes polynésiens.