Guillaume Canet est de retour au cinéma dans le film «Au nom de la terre», aux côtés de Veerle Baetens. Adapté de l’histoire vraie de son réalisateur, Edouard Bergeon, ce drame raconte la descente aux enfers d’un agriculteur, sur fond de crise agricole.
Au nom de la terre : au cinéma le 25 septembre
Guillaume Canet s’est mis dans la peau de Pierre, personnage inspiré par le père du réalisateur. L’appréhension de jouer «ce père devant son fils» a rapidement été dépassée par la passion. En effet, outre une transformation physique impressionnante, pour incarner son rôle, l’acteur est aussi allé à la rencontre des agriculteurs, sur le terrain. «Je me suis rendu compte que ce sujet allait au-delà d’un combat pour aider les agriculteurs ou leur disparition (…) Je suis père de famille, et moi, je ne vois pas ce qu’on mon fils mange tous les jours à la cantine. (…) Ca me terrifie pour mes enfants de voir le monde qu’on est en train de leur laisser en fait», explique-t-il.
Guillaume Canet, son engagement pour la cause agricole
Pour l’acteur français, participer à ce projet aura été une réelle prise de conscience: «On a la possibilité aujourd’hui de soutenir et d’aider les circuits courts. D’aller aider les agriculteurs qui sont autour de chez nous (…) En tant que consommateurs, on peut faire changer les choses ». Il continue: «Edouard (ndlr ; Edouard Bergeon), m’a montré quelque que chose qui m’a permis d’observer et de changer. Je ne montre personne du doigt, ce film n’a pas le but d’opposer les agricultures entre elles ni de montrer du doigt les consommateurs. Il dit simplement, ‘Regardez, observez’. J’essaie maintenant de transmettre ce message aux autres».