Neuf ans après leur collaboration dans l’inoubliable «Tout ce qui brille», puis «Nous York» en 2012, Géraldine Nakache et Leïla Bekhti se retrouvent au cinéma. Elles sont à l’affiche du film «J’irai où tu iras» sorti le 2 octobre 2019. Une comédie touchante sur la transmission, l’histoire d’une famille qui s’aime mais qui ne sait plus dire.
Géraldine Nakache et Leïla Bekthi : une complicité qui dépasse le cinéma
Dans ce premier film écrit et réalisé par Géraldine Nakache, les françaises jouent le rôle de deux sœurs ennemies. Mina (Leïla Bekhti) est thérapeute distante et rationnelle, Vali (Géraldine Nakache) est chanteuse de prestations privées, rêveuse et émotive. Des personnalités diamétralement opposées de ce que les deux femmes sont dans la vie, mais que ces deux amies ont travaillé ensemble et avec plaisir : «C’est formidable parce qu’on partage des choses dans la vie mais aussi notre métier. Donc partager un film ensemble, c’est tenter de se faire plaisir et d’explorer des terrains qu’on n’a pas exploré jusqu’alors», nous explique Géraldine Nakache.
Céline Dion : une source d’inspiration pour Géraldine Nakache
Dans l’intrigue, Vali est une fan inconditionnelle de Céline Dion et tente de devenir l’une de ses choristes. Pour la réalisatrice, ce clin d’œil à la diva canadienne n’est pas un hasard et elle nous a expliqué son choix : «Céline plane un peu sur tous mes films (…) Elle était dans nos vies respectives avant même qu’on ne se connaisse (…) Je voulais qu’elle soit là pour son destin exceptionnel, pour cette croyance et cette foi qu’elle a et qui me bouleverse». Pour les besoins du film, Géraldine a d’ailleurs dû prendre des cours de chant ! Alors, à quand l’album ? «Jamais!, répond l’actrice en riant. Il y a quelque chose de l’ordre de l’intimité, pour la pudique que je suis, c’est assez impossible. C’était presque douloureux sur le tournage de devoir chanter comme ça, je l’ai fait pour rôle mais je crois bien qu’il n’y aura pas d’album de Géraldine Nakache dans les bacs !», conclue-t-elle.