Ce mercredi 6 novembre 2019 sort en salles le film «La Belle Époque» par Nicolas Bedos et porté par un casting cinq étoiles: Fanny Ardant, Doria Tillier, Daniel Auteuil et Guillaume Canet. Dans ce long-métrage qui nous interroge sur la nostalgie et les blessures du temps qui passe, Victor (Daniel Auteuil) voit sa vie bouleversée le jour où Antoine (Guillaume Canet) lui propose de revivre le jour de sa rencontre avec son grand amour (Fanny Ardant et Doria Tillier) 40 ans plus tôt, grâce à une attraction d’un nouveau genre.
Une oeuvre universelle
C’est en regardant une série futuriste que Nicolas Bedos a eu l’idée du scénario. Mais, ici, «le divertissement de demain serait plus un retour à la réalité, une sorte d’immersion dans le réel», nous explique le réalisateur. L’amour sous toutes ses formes, qu’il soit «corps, cœur, ou passion» est au centre de la mise en scène et fait écho à des histoires universelles: «C’est devenu une sorte de réflexion sur tous nos couples». Un scénario qui a tout de suite conquis Guillaume Canet : «C’est une histoire formidable qui raconte tellement bien la nostalgie (…) la complexité de rester amoureux malgré le temps qui passe et l’usure dans un couple».
Si le personnage principal défi le temps pour revivre son passé, La Belle Époque n’est pas un parti pris du «c’était mieux avant» ni un film politique. Pour Fanny Ardant, c’est la volonté d’un retour à une période de sa vie «peinte en or», comme sacralisée : «Les époques ne changent rien à la nature humaine (…) Ce qui est le sang de la vie ce sont les êtres humains, avec leurs sentiments», conclut l’actrice.