Aujourd’hui sort en salles «L’Angle Mort» par Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic avec Jean-Christophe Folly, Isabelle Carré et Golshifteh Farahani. Un film poétique où le fantastique se mêle à l’intimité du quotidien.
«L’angle mort» au cinéma le 16 octobre 2019
«Ce n’est pas un film hollywoodien sur les super pouvoirs (…) C’est un film qui nous montre le monde autrement», explique Isabelle Carré au micro de Marc Choquet. Dans l’intrigue, Dominick Brassan (Jean-Christophe Folly) a le pouvoir de se rendre invisible. Il ne s’en sert pas beaucoup. Il a fait de son pouvoir un secret vaguement honteux, qu’il dissimule même à sa fiancée, Viveka (Isabelle Carré). Et puis vient un jour où le pouvoir se détraque et échappe à son contrôle en bouleversant sa vie, ses amitiés et ses amours. «C’est un peu une fable. Qu’est-ce qu’on fait quand on a un talent ? Est-ce que finalement c’est si facile à porter ou est-ce que au contraire on se sent un peu différent des autres», continue l’actrice.
Golshifteh Farahani incarne Elham, une jeune professeure de musique aveugle. Mais à l’inverse de Dominick, elle perçoit sa cécité comme un don. Elle sera d’ailleurs la seule à ressentir sa présence invisible. Pour l’actrice, jouer un personnage aveugle pour la première fois de sa carrière était expérience «extraordinaire», qui l’a ramené à la simplicité.