FR Music - Corine Marienneau n'avait pas souhaité s'exprimer sur Téléphone et les problèmes rencontrés avec ses anciens camarades du groupe. Face à tout ce qui a été dit dernièrement, elle a décidé d'apporter sa version des faits.
« Depuis 1996, je défends la même chose : je pense qu'on est partis sans dire au revoir, que ce n'est pas très poli, et qu'il faudrait mettre un terme sympathique et agréable à l'histoire, confie-t-elle dans le magazine Gala . […] Je n'ai aucune rancœur. J'imagine que Jean- Louis [Aubert] en a, sinon on se serait reformé depuis longtemps. Si les autres m'appelaient pour me dire « Bon, on fait de la musique ? », j'irais ! »
Le conflit avec Jean-Louis Aubert
Pour Corine, la brouille se trouve plus du côté de Jean-Louis Aubert. Elle évoque un problème d'ego de la part du chanteur. « Le manager aurait dû essayer de sauver à tout prix les liens entre nous, explique-t-elle. Or il ne l'a pas fait et ça a conforté Jean-Louis dans l'idée que Téléphone, c'était Jean-Louis Aubert et ses musiciens. Or ce n'est pas vrai, ce n'est pas la peine d'aller déformer le passé. Et ça, je pense effectivement que ça vient d'un problème d'ego. »
Pour autant, la musicienne ne se dit pas en conflit avec le chanteur. « J'ai juste une vision différente de la sienne que je défendrai jusqu'au bout, ajoute-t-elle. Je ne laisserai pas une déformation de Téléphone se faire. Ils pensaient que je ne sortirais pas de ma retraite, que je ne réagirais pas, ils se sont trompés. »
L'avenir, avec ou sans Téléphone ?
Si Corine Marienneau ne se dit pas fâchée avec les membres du groupe, elle tient cependant à remettre les pendules à l'heure. « Un article du Monde me disait récemment « humiliée », « bafouée », or ce n'est pas tout à fait ça », déclare-t-elle, avant d'ajouter : « Je n'ai pas à me réconcilier puisque je ne suis pas fâchée. Je me contente de surveiller pour ne pas que l'on fasse n'importe quoi avec le groupe. »
Quant à l'avenir, Corine ne sait pas ce qu'il lui réserve. « Je suis à une période charnière, confie-t-elle. […] Il y a là une belle page blanche. Est-ce que Téléphone sera écrit dessus ? A l'heure où nous parlons, je n'en ai aucune idée. Et les deux me vont. »
La balle est dans le camp de Jean-Louis Aubert, qui n'a pas encore répondu à son ancienne camarade.