Une enfance bordelaise
De son véritable nom Jean Grillet, chien noir naît du côté de Bordeaux dans le département de la Gironde. Là où beaucoup de jeunes garçons se passionnent pour le football ou aspirent, déjà, à l’exercice d’un métier dans les vignes (il grandit au sein d’une petite propriété viticole), lui est davantage attiré par la musique. Dès son plus jeune âge, chien noir choisit donc de se former à cet art particulier. À 6 ans, il s’initie au piano. À 13 ans, il ajoute la guitare à son arc et débute l’écriture de ses premières chansons. Il décide aussi de suivre des cours d’électroacoustique au conservatoire. Pour financer ses études, celui qui ne se débarrasse que rarement de sa casquette travaille chez Ikea. Le soir, lorsqu’il n'est pas en poste et n’étudie pas non plus, chien noir passe son temps à écrire, à composer, à jouer de la musique. Quand d’autres font leurs valises direction la capitale pour se donner plus de chances de faire carrière, lui fait le choix de rester à la campagne. Quitte à prendre plus de temps pour décoller.
La création de chien noir
À l’aube des années 2020, Jean Grillet fait la rencontre de Mark Daumail. Ensemble, les deux artistes collaborent et livrent des textes pour d’autres interprètes, parmi lesquels la chanteuse Vanessa Paradis à qui ils proposent le titre "Vague à l’âme sœur". Seul, Jean Grillet lance ensuite le projet chien noir, un nom de scène inspiré à la fois du personnage du roman "L’Île au trésor" et de Winston Churchill. Le Premier ministre britannique qui s’est illustré lors de la Seconde Guerre mondiale avait pris l’habitude de surnommer sa dépression "chien noir" (black dog dans la langue de Shakespeare). Témoin privilégié des phases de mélancolie qui le poussent, parfois, à imaginer tout plaquer pour retourner travailler dans les vignes, Jean Grillet a ainsi choisi ce nom d’artiste pour l’accompagner sur le chemin de la musique. Chien noir, c’est aussi une référence à la figure du chien qui se transforme en compagnon idéal pour accompagner un vagabond sur sa propre route.
Le premier EP
En 2020, chien noir parvient à signer un contrat avec le label Naïve Records. Sous ce label, celui qui se dit inspiré par des artistes comme Sufjan Stevens commercialise ses premiers singles : "Quelle importance", puis "Lumière bleue". En 2021, le Français enchaîne avec un troisième extrait de son premier EP, "Histoire vraie", un titre sur la quête à mener pour être la personne que l’on veut être. Avec cette chanson en piano-voix, chien noir accroît sa notoriété auprès du grand public. Nouvelle figure de la pop française mélancolique, il est invité à assurer la première partie d’autres artistes parmi lesquels Pomme, Yseult ou encore Keren Ann. Lorsque les responsables de communication de la marque La Redoute reprennent "Histoire vraie" pour une campagne publicitaire orchestrée par la réalisatrice Géraldine Nakache, chien noir bénéficie à nouveau d’un petit shoot de notoriété.
La reconnaissance du milieu
Au lendemain de la sortie de son EP "Histoires Vraies", chien noir décroche une nomination aux Victoires de la musique 2022 dans la catégorie "Révélation masculine de l’année". Habitué à se concentrer sur l’intime et sur l’introspection, il profite alors de cette mise en lumière pour toucher de nouveaux fans. Au mois de septembre 2022, chien noir annonce la commercialisation de son deuxième EP, "Beaux". Avec le single éponyme, l’interprète bordelais confirme qu’il n’est pas là par hasard.
Le premier album
Après deux EP bien accueillis par le grand public (et par les professionnels du milieu), chien noir dispose de la légitimité nécessaire pour entrer en studio et proposer son premier album. Annoncé pour l’automne 2023, le premier album de chien noir bénéficie d’un premier single dévoilé dès l’été. Pour "Je veux, je veux, je veux", le chanteur reprend la même formule magique qui a fait le succès de ses titres précédents. Dans le texte, chien noir n’hésite pas à s’inspirer de grands auteurs comme Boris Vian et invite chacun d’entre nous à voir la beauté du monde qui nous entoure.
