La nouvelle ère de Lady Gaga est lancée. Depuis le mois de mai, la star de la pop défend son nouvel album “Chromatica”. Après avoir mis en avant les tubes “Stupid Love” et “Rain On Me” avec Ariana Grande, la chanteuse mise sur un nouveau single, “911”, élu coup de coeur du Club Chérie. Malgré son air entraînant et joyeux, ce titre aborde un sujet personnel et douloureux : les troubles mentaux qu'a longtemps subit Lady Gaga. “Ca parle des antipsychotiques que je prends, parce que je n’arrive pas à toujours contrôler les choses que mon cerveau fait, je le sais. Et donc je dois prendre des médicaments pour stopper le processus.", avait-elle révélé lors d’une interview récente.
Déjà plus de 18 millions de vues
Pour accompagner la sortie du titre le 18 septembre dernier, Lady Gaga a partagé le clip qui l’illustre. Conçu comme un véritable court-métrage de plus de 4 minutes, la vidéo nous entraîne dans les pensées délirantes de l’artiste. Alors qu’elle vient de vivre un accident, la Mother Monster devient héroïne et se réveille dans un paysage désertique où tout un tas de scènes surréalistes surgissent. Avec son allure cinématographique, ses costumes et ses décors grandioses, le clip a complètement séduit le public qui l’a déjà visionné plus de 18 millions de fois sur YouTube.
Lady Gaga illustre ses douleurs mentales
Sur Instagram, Lady Gaga est revenue plus en détails sur le sens caché de la vidéo: “Ce court-métrage est très personnel, il met en images mon expérience avec ma santé mentale et la façon dont la réalité et les rêves peuvent s'interconnecter pour former des héros en nous et autour de nous”, explique-t-elle. “Je voudrais remercier mon réalisateur Tarsem pour avoir partagé avec moi une idée qu'il a eue il y a 25 ans parce que mon histoire l’a inspiré (...) Cela fait des années que je ne m'étais pas sentie aussi vivante dans ma créativité pour réaliser ce que nous avons fait avec "911" (...) Quelque chose qui était autrefois mon quotidien est maintenant un film, une histoire vraie qui est désormais le passé et plus le présent. C'est la poésie de la douleur".