Les débuts délicats en groupe
De son véritable patronyme Cornell Iral Haynes Jr., Nelly naît le 2 novembre 1974 à Austin au Texas. Fils de militaire, le jeune Américain est confronté, dès l’âge de 7 ans, au divorce de ses parents. Élevé par sa mère dans le Missouri, il se tourne adolescent vers la musique. Au lycée, Nelly fonde avec son frère et quelques amis un premier groupe de hip-hop, les St. Lunatics. Avec le single "Gamme What Ya Got", le groupe accède à la notoriété. Une notoriété toutefois insuffisante pour parvenir à rejoindre une maison de disques. À la veille des années 2000, Nelly décide donc de se lancer en solo.
La carrière en solo
En solo, et malgré les réticences de la scène hip-hop à l’accueillir en raison de ses origines géographiques, Nelly parvient à décrocher un premier contrat avec Universal Music Group. Sous ce label, l’Américain enregistre et commercialise en 2000 son premier album, "Country Grammar". Avec le titre éponyme, Nelly se hisse dans le top 10 du fameux Hot 100 aux États-Unis, et il fait grimper son album à la troisième place du Billboard 200. Quatre ans plus tard, "Country Grammar" est certifié neuf fois disque de platine.
La notoriété internationale
En 2002, deux ans après son entrée fracassante sur la scène hip-hop, Nelly est déjà de retour. Avec "Nellyville", le rappeur américain récidive, et se glisse cette fois-ci à la première place des classements musicaux. Fort d’une série de collaborations (avec Justin Timberlake, avec Kelly Rowland des Destiny’s Child, avec Murphy Lee et les St. Lunatics) et de titres incontournables comme le fameux "Hot in Herre", l’album s’écoule rapidement à plus de 10 millions d’exemplaires. Il permet à son interprète de décrocher un premier Grammy Award.
Le double album et le cinéma
En 2004, Nelly se lance dans une initiative à l’époque inédite : commercialiser un double album (une initiative imitée depuis). Avec "Sweat" et "Suit", le Texan assemble les deux facettes de sa musique avec un premier album centré sur le RnB, et un second plus orienté vers le rap. Un an plus tard, Nelly poursuit son projet avec la commercialisation de "Sweat-Suit", une compilation des deux albums avec quelques titres inédits comme "Tired en feat".
Sans quitter la musique, Nelly profite également de cette période faste sur le plan de la notoriété pour diversifier ses activités. Le chanteur enfile une première fois le costume d’acteur pour une apparition dans un téléfilm. Puis il s’invite dans la comédie "Mi-temps au mitard" sur grand écran. Au fil des ans, on le retrouve à plusieurs reprises sur le petit écran, comme dans la série "Les Experts : Manhattan", ou dans la série "90210 Beverly Hills : Nouvelle Génération" pour laquelle il interprète son propre rôle. Sur le plan musical, il collabore avec Janet Jackson pour la chanson "Call on me".
Une nouvelle série d’albums
Quatre ans après "Sweat" et "Suit", Nelly ajoute une ligne de plus à sa discographie. En 2008 sort, avec plusieurs mois de retard, l’album "Brass Knuckles", le cinquième projet musical de sa carrière entamée huit ans plus tôt. En 2010, Nelly s’associe à toute une pléiade de chanteurs hip-hop pour l’enregistrement de son album "5.0". Sur cet opus, on retrouve ainsi Chris Brown, Akon, T-Pain ou encore Kelly Rowland. Avec le single "Just a Dream", Nelly frôle le milliard de téléchargements en à peine une semaine.
Un septième album, une émission de télévision et le monde des affaires
En 2013, Nelly commercialise l’album "M.O" sur lequel on retrouve une nouvelle fois son acolyte Chris Brown. Deux ans plus tard, le rappeur décide de lancer son émission de télévision baptisée "Nellyville", diffusée en France dès 2014. Depuis ses débuts, Nelly prend par ailleurs le soin de revêtir la casquette d’homme d’affaires. Après avoir collaboré avec de nombreuses marques, il décide de fonder sa propre marque de vêtements, Vo’Kal. En 2003, il lance sa propre boisson énergisante, Pimp Juice. En 2004, Nelly investit dans l’univers du basket avec une participation au sein de l’équipe de NBA des Charlotte Bobcats, aux côtés d’un certain Michael Jordan.