Party Tour : des débuts humbles
Pink attend son deuxième album studio, "Missundaztood", pour lancer sa première grande tournée. La star est alors en pleine phase pop-punk, portée par le triomphe de l'album (plus de treize millions d'exemplaires vendus) et des singles "Get the Party Started", "Don't Let Me Get Me" et "Family Portrait". Mais alors que ses camarades pop stars de l'époque, Britney Spears et Christina Aguilera, multiplient les concerts dans les stades et les amphithéâtres à travers les États-Unis, Pink opte quant à elle pour un dispositif plus minimaliste pour être plus proche de son public : des salles de quelques milliers de places maximum et une scénographie réduite autour d'un mur de briques et de décors en graffitis. La tournée reçoit d'excellentes critiques et fait salle comble, y compris lors de ses cinq premières dates européennes, bien qu'aucune n'ait eu lieu en France.
I'm Not Dead Tour : le succès planétaire
Pour son quatrième album "I'm Not Dead", Pink remet les choses à plat dans sa carrière. Nouveau producteur, nouveau son, plus orienté R&B, et surtout nouvel univers visuel, plus adulte. Reste cependant le goût toujours aussi prononcé de la chanteuse pour les petites salles sur le territoire américain, où elle prend toujours autant de plaisir à interagir avec ses fans. La donne est cependant différente en Europe et dans le reste du monde, où elle remplit régulièrement stades, salles de concert et festivals prestigieux. Malgré plusieurs annulations sur le sol français, elle remplit notamment l'AccorHotels Arena de Paris-Bercy et la Halle Tony Garnier de Lyon. La tournée sera une des plus lucratives des années 2006 et 2007 et établira même en Australie le record de recettes pour une tournée d'une artiste internationale.
Funhouse Tour : la tournée des records
Ce record australien ne sera pas battu... avant la tournée suivante de Pink, le Funhouse Tour de 2009. Du nom de son cinquième album "Funhouse", d'où sont extraits les singles "So What", "Sober" ou encore "Please Don't Leave Me", cette tournée sera celle de tous les records pour la star. Cette fois-ci, Pink ne s'embarrasse plus du manque de place : ses concerts s'exportent dans les plus grands stades des États-Unis et les salles les plus prestigieuses, comme le Staples Center de Los Angeles ou le Madison Square Garden de New York. Les critiques sont dithyrambiques et saluent la capacité de Pink à proposer des concerts aussi baroques et spectaculaires qu'aboutis techniquement. La tournée s'étend sur 151 dates à travers le monde. Elle attire plus d'un million et demi de personnes pour des recettes globales de plus de 150 millions de dollars, faisant de cette tournée l'une des plus lucratives de la décennie.
Beautiful Trauma World Tour : la tournée du futur
Pour sa sixième tournée internationale, lancée à l'occasion de la sortie de son septième album "Beautiful Trauma", Pink met la barre encore plus haut qu'elle ne l'a jamais fait en termes de nombres de dates. Elle fait face à une demande toujours plus nombreuse de la part de ses fans avec un nombre record de concerts (159 au total). Mêlant titres de son dernier album ("What About Us", "Whatever You Want"...) et classiques de son répertoire, la tournée est aussi pour la chanteuse l'occasion de s'amuser avec la technologie. Au cours de son concert à Montréal en mai 2019, il a été ainsi possible pour certains fans équipés de casques de réalité virtuelle de suivre son concert à distance !