Je vous donne...
naturellement avec l’album « Gang » (1986) ou encore les titres « J’la croise tous les matins » et « Le regard des autres » (1995), extraits du disque « Lorada ». aussi, naturellement, pour qui il réalise trois opus « D'eux »(1995), « S'il suffisait d'aimer » (1998) et « 1 fille et 4 types » (2003).
(« Affaire d’état », 2000), « Serre les poings », 1984), Emile & (« Et tout recommencerait », 2003), (« Au clair de ma plume » ou encore « Ce que le blues a fait de moi », 2003) ou encore (« L’absence », 1990) ont, eux aussi, fait appel à .
Et puis il y a aussi les chanteurs internationaux pour qui il a composé.
, si, si...Avec « On my way home » (1999). C’est son acolyte, qui en est l’auteur.
Il signe également, toujours en collaboration avec Michael Jones, pour , « Pacific palisades » (1990), qui figure sur la bande originale du film éponyme de Bernard Schmitt avec 1990.
Il y a également (« Le plus tard possible », 1997).
Le psy che(z) Goldman, Brewski et les autres
Adulé par ses fans, souvent raillé par la critique, Jean-Jacques Goldman a toujours recherché à s’affranchir de la médiatisation et des polémiques.
Aussi, pour mettre en lumière ses interprètes et servir les textes, a-t-il pu choisir de recourir dans certains cas à des pseudonymes, à l’instar de son frère, Robert, avec qui il a également collaboré sous le pseudonyme J. Kapler.
Ainsi, c’est sous le nom de Sam Brewski, en référence à ses origines juives, que Jean-Jacques Goldman écrit pour (« Comme un tout p’tit bébé », 1991), ( « Il me dit que je suis belle », 1993), (« Est-ce que tu me suis », « Loin » ou encore « Si tu veux m’essayer », 1994), Deschamps (« Un grand bateau blanc », 1995), (« Tu t’en iras », 2001).
Sollicité également par en 1993 pour les titres : « Tu me suffiras », « Ici-bas » et « L’aventure humaine », Jean-Jacques Goldman choisit le pseudonyme O. Menor, un savant jeu de mots entre « avoine », qui se dit en anglais « oats », et la traduction anglaise de « Gold man » qui signifie « homme en or »… Vous y êtes !
Autre pseudonyme, celui de Sweet memories que Jean-Jacques Goldman utilise pour les titres « Slow me again » et « Just a dream » qu’il interprète lui-même en 1979.
Trois ans plus tard, il est à l’origine de « Radio mon amour » et « Merçou beauki » pour JLB et de « Tout tout doucement » pour Jane Surrey.
Toujours sous ce pseudonyme, il compose pour « Les orangers d’Athènes » et pour Emilie Bonnet « J’essaierai d’oublier », en 1983 aussi, avant d’enchaîner avec « Viens » pour Michael Jones, un an plus tard.
Enfin plus surprenant, ce single interprété par Jean Jacques Goldman, qui opte cette fois pour le pseudonyme First prayer.
Sorti en 1979, les deux titres « High fly », en particulier, et « Tell me why » ne sont pas sans rappeler les .
Et pourtant " (Quand) la musique est bonne"
Des « Délires schizo maniaco psychotiques » qui témoignent de la duplicité dans l’écriture et de l'innovation musicale de Jean-Jacques Goldman.
Tout un art au service de l’interprétation de la métaphore du quotidien qui trouve écho en chacun de nous et qui a, justement valu certaines railleries de la critique.
Et ce, notamment dans « L’Evènement du jeudi » via Patrice Delbourg, et qui en novembre 1985 dénonçait : « ses ritournelles navrantes » de Jean-Jacques Goldman, « reconverti dans la savonnette manufacturée », estimant qu’ « avec Jean-Jacques Goldman on s'approche au plus près du degré zéro de la chanson française » !
Caroline LEBENBOJM