L'idole des ados
L'histoire musicale de Justin Timberlake débute en 1995, l'âge d'or des boys band aussi bien en France qu'aux États-Unis. Le jeune homme intègre les NSYNC, dont le nom est formé par les dernières lettres du prénom de ses membres. Avec "Bye Bye Bye", "This I Promise You" ou "It's Gonna Be Me", les NSYNC deviennent les sex-symbols de toute une génération d'adolescentes et explosent les records de ventes (cinquième boys band de l'histoire en nombre de ventes cumulées).
Un des rois du R&B
Après sept ans de succès et de tournées, le groupe décide en 2002 de faire une pause finalement définitive. Justin Timberlake s'impose vite comme la star des NSYNC et décroche son premier contrat solo. En 2002 sort son premier album solo, "Justified", au son marqué R&B. L'album reçoit des critiques élogieuses, se vend à près de 4 millions d'exemplaires et laisse derrière lui les hits "Cry Me A River" et "Rock Your Body". Mais ce n'est rien à côté de "FutureSex/LoveSounds", qui sort dans les bacs en 2006. L'album devient un classique de la décennie et s'écoule à 10 millions d'exemplaires grâce à des titres comme "SexyBack" et "What Goes Around... Comes Around".
De chanteur adulé à producteur à succès
En 2007, la popularité de Justin Timberlake est à son zénith, mais cela ne lui suffit pas. Il se lance dans la production en fondant son label Tennman Records, ajoutant une corde à son arc. Titillé par son désir de jouer l'acteur, il décide de faire une pause dans sa carrière de chanteur de 2008 à 2012. Il revient à ses premières amours en 2013 avec un double album, "The 20/20 Experience" et "The 20/20 Experience - Part 2", porté par les hits "Suit & Tie" et "Mirrors". Cinq ans plus tard, "Man of The Woods" marque un début d'évolution dans son style. Délaissant parfois le R&B pour des sons plus soul ou americana, l'album divise la critique, mais le public, lui, répond présent comme toujours.