Avec ses envolées au saxophone et ses sonorités jazzy, «Englishman in New York» fait partie des titres incontournables du répertoire de Sting. 22 ans après sa sortie, il continue d’être entonné par des millions de fans à travers le monde. Récemment, le morceau a intégré la compilation «My Songs» qui comprend les plus grandes chansons de l’artiste.
Englishman in New York : Des débuts timides
«Englishman in New York» sort en 1987 dans «…Nothing Like de The Sun», le second album de Sting. Quelques années auparavant l’artiste quittait le groupe The Police pour se lancer dans une carrière en solitaire. A sa publication, le morceau ne rencontre pas tout de suite le succès escompté. Il atteint la 86ème place du Billboard Hot 100 entre dans le Mainstream rock à la 32ème. Au début des années 90, le DJ hollandais Ben Liebrand s’empare du titre pour en faire un remix qui permettra à l’original de revenir au premier plan.
Englishman in New York : Sting conte l’histoire de Quentin Crisp
A travers ses paroles et son refrain inoubliable, Sting raconte l’histoire d’un britannique débarqué de Londres pour New York. Si le scénario peut paraitre basique, son inspiration est tirée d’une histoire vraie, celle de Quentin Crisp. Ecrivain anglais réputé, il est devenu une véritable icône gay dans les années 70 pour avoir refusé de dissimuler son homosexualité dans une Angleterre conservatrice. Victime d’agressions, il décidera finalement de quitter sa ville d’origine pour New-York afin de vivre sa sexualité en paix. Un parcours qui a beaucoup touché Sting, au point d’en faire une chanson qui prône la tolérance et le respect de l’autre. Comme celui qui l'a inspiré, l'artiste d’origine britannique a d'ailleurs lui aussi vécu dans la Big Apple.
Englishman in New York : un clip vidéo réalisée par David Fincher
Pour rendre hommage à Quentin Crisp, Sting lui offre même un rôle dans le clip d’«Englishman in New York». Dans la vidéo, tandis que le chanteur et ses musiciens déambulent dans un New York enneigé, l’écrivain apparait quelques secondes le visage apaisé. C’est au réalisateur David Fincher que nous devons ce court-métrage visionné plus de 189 millions de fois sur Youtube.